«Pour que notre quotidien devienne un plaisir à vivre, il faut se réapproprier notre corps…» Thérèse Cadrin-Petit
De nombreux coureurs auparavant sédentaires peuvent attester de l'amélioration de leur condition physique
et de leur bien-être depuis qu'ils pratiquent la course à pied.
La course de fond associée à une nutrition équilibrée et pratiquée de manière sensée:
- Augmente l'efficacité du coeur. En abaissant votre rythme cardiaque au repos et en préservant au mieux votre fréquence cardiaque maximale qui chute inéluctablement au fil des ans une fois passée la trentaine,
vous bénéficiez d’une meilleure amplitude cardiaque (pour les cyclistes: c'est un peu comme si l'on rajoutait des pignons aux vitesses d'un vélo).
En régulant la tension artérielle.
- Améliore des paramètres biochimiques vitaux. En modifiant le rapport ldl/hdl au profit du bon cholestérol.
Vous offrez une plus grande résistance à la maladie.
- Muscle et affûte votre corps. En vous rendant plus endurant à l’effort.
En réduisant votre taux de masse grasse.
Renforçant votre ossature qui fixe mieux le calcium sur vos os.
Vos tendons sont plus solides. Vos muscles plus toniques. Esthétisme amélioré.
- Stimule les capacités nerveuses et morales.
Parallèlement a votre endurance physique, votre endurance psychique augmentera, vous lutterez donc plus efficacement contre le stress ou l’anxiété(production d’endorphine).
Connaissance de soi et souvent découverte des fantastiques facultés d’adaptation et de progression de son corps.
Une approche subjective des bienfaits de la course à pied:
Les bénéfices ressentis par 424 coureurs questionnés par Kenneth Callen en 1983:
- réductions des tensions nerveuses:86%
- Meilleure image de soi:75%
- Etat plus relax:75%
- Meilleure humeur:66%
- Meilleure confiance en soi:64%
- Autres(plus heureux, plus alertes, moins déprimés, pensées plus claires):53-58%
- Expérience d'une sorte de "transe" ou de diminution de l'état de conscience pendant la course:56%
En bref vous améliorez votre métabolisme général.
(Un entraînement minimal d’environ 1h30 à 2h par semaine réparti en 3 séance hebdomadaire semble nécessaire pour cela).
Les premières vertus que la course à pied nous enseigne, c'est la patience et la persévérance car les bienfaits cités plus haut (et cette liste est loin d’être exhaustive), ne s'acquièrent pas du jour au lendemain.
C'est l'augmentation harmonieuse de son potentiel athlétique qui permet d'accéder à un mieux être que l'on peut mettre plusieurs mois à percevoir (comme toute évolution progressive).
Que l'on ai la volonté de maigrir, qu'on utilise ce moyen comme aide pour arrêter de fumer, dans un désir de s'octroyer une heure à soi, de canaliser son stress où de multitudes autres raisons, ce sport peut répondre en partie à votre quête personnelle.
Il y aurai en France environ 4 millions de coureurs, 4 millions de raisons différentes de pratiquer, 4 millions d'adeptes de ce petit plaisir du 100 mètres au 500 kilomètres qui se croisent, se dépassent et quelquefois s'attendent sur les pistes de tartans, les chemins
forestiers, bitumés, chemins de chèvre de haute montagne, qui satisfont en totale liberté et dans le bonheur quelques instants sportifs. Rejoignez-les
Le professeur Ralf Paffenbarger, de l'université de stanford
a effectué de nombreuses recherche sur la mortalité.
Fort de plusieurs milliers de sujets suivis durant plusieurs années
(surtout des dockers et des fonctionnaires) et grace à des statistiques fournies par une mutuelle
d'assurance vie américaine, il a put mettre en rapport et quantifié le gain (où la réduction)de la longévité
théorique selon l'activité physique, l'état de santé, et certaines habitudes (de conduite par exemple)
des hommes et des femmes étudiés.
C'est le résultat de moyennes statistique donc sujettes à de grande variation d'un homme à l'autre.
Ce test n'a évidement qu'une valeur informative et ludique. |
Le jogging est bon pour la santé |
Cette fois ça y est : une étude danoise coupe court aux rumeurs contradictoires sur les bienfaits ou
méfaits supposés du jogging.
Elle démontre en effet que sa pratique régulière augmente l'espérance de vie chez l'homme...
Les Danois ne sont pas nombreux, c'est vrai. A peine plus de 5 millions d'habitants.
Mais quand ils se mobilisent, les descendants d'Hamlet sont des sujets de rêve pour les épidémiologistes.
Lancée au début de 1976, la Copenhagen city Heart Study a ainsi pu suivre, jusqu'au 30 novembre 1998,
19 698 hommes et femmes de plus de 20 ans.
Elle avait pour but de déterminer l'influence d'un certain nombre de facteurs sur la mortalité.
Et en particulier, celle de la pratique du jogging sur le risque de décès chez les sujets de sexe masculin.
Plus de 4 600 hommes de 20 à 79 ans ont participé à ce travail.
Ils ont été soigneusement évalués en continu, pendant plus de 20 ans !
Tous étaient en bonne santé au début de l'étude et se sont vus proposer deux examens avec bilan
cardiologique.
Le premier pendant la période 1976-78 et le second, entre 1981 et 1983.
L'ensemble des facteurs de risque susceptibles d'influer sur les risques vasculaires ont été pris en compte :
diabète, tabagisme, consommation d'alcool, taux de cholestérol et tension artérielle mais aussi les éléments
socioculturels et socio-éducatifs dont l'influence est reconnue en la matière.
Les résultats semblent parlants.
Selon les auteurs en effet, le risque relatif de décès s'est élevé à 0,37, soit une diminution de 63%
par rapport à la population générale.
Toutefois, cette différence n'a été significative que chez les joggers, pratiquants réguliers sur le
long terme.
Source :British Medical Journal, 9 septembre 2000
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