28/02/99
Reprise de la compétition à Hondouville dans l’Eure, ce matin sous un temps idéal. Nous nous sommes fait plaisir avec les frangins. Patrick et moi avons battu nos records et pascal prépare ses courses qualificatives. L’entraînement paie, mon endurance sur la fin de l’effort m’étonne et me motive à insister. Je suis partis vite pour tenter de me glisser dans un groupe à mon niveau. ça a raté ! . Jusqu’au septième kilomètres j’ai dù me motiver seul en faisant plus ou moins« l’accordéon ». Ensuite j’ai doublé 4 concurrents entre le septième et le neuvième pour finir à la bagarre durant 1.5 km avec un gars qui m’a tiré vers ce record. Je l’ai réglé au sprint à 50m de l’arrivé dans un effort violent qui m’a rendu nauséeux une trentaine de secondes .À la maison 2 heures après, j’ai ressenti une espèce de malaise( sueurs, tremblements, pâleur), certainement dû à une carence glycémique car tout allait mieux après le repas.

	  
 Saint pierre des elbeufs
		  
Date:         14/03/99
Lieux:        Saint pierre des elbeufs
Commentaire:  parcours plat.
Distance:     semi marathon
Chrono:       01:30:25
Classement:   81/271

15/03/99
Beaucoup de souffrance durant les 21 km de saint-pierre les Elbeufs. Pourtant je pensais être paré pour cet effort. Jusqu’au 15 ème km ca a été, puis ce fut dur, j’ai fini en ahanant comme un âne. Ce jour était le premier beau depuis l’automne dernier .Pour la première fois des concurrents m’ont rattrapé à la fin du parcours .Une belle lumière, un bel effort, une belle journée.

après cet encas, on attaquera la choucroute, le gras-double
chantilly, et crème au chocolat en dessert
faut bien retaper les Bonhommes.

02/05/99
En une semaine, j’ai battu mes records sur 10 000(38 :49), sur 15 000(01 :02 :30 sur le parcours du semi)et sur semi marathon (01 :29 :24). Ce semi de Romilly sur seine dans la chaleur mais bien préparé fut difficile mais instructif. Nous l’avons fait ensemble avec pascal, qui handicapé par ses allergies a préféré m’épauler dans cette course.

Date:        06/06/99
Lieux:       Saint-Galmier (42)
Commentaire: Temps idéal, accompagné par Patrick
Chrono:      00:38:59
1 er 5000m en 00:19:23
2 ème5000m en 00:19:36
classement:  114/453 arrivants

27/06/99
C’était bien saint-galmier . J’ai fait 38’54 sur ces 10 km aidé par Patrick qui m’a accompagné tout le trajet. (officiellement, on m’a attribué un chrono de 38’59). A l’arrivé, nous avons sprinté. Le parcours était plat et très champêtre. Par endroits, ca refoulait la bouse de vache à tourner de l’œil. J’étais très fatigué par le trajet fait la veille, malgré une bonne préparation, j’ai échoué a battre mon record.

27/06/99 Les 5 km de Varredes (pascal sur le 15km).Pour tester ma vitesse de base et me faire plaisir quant au classement final .Pari réussi. A fond, je n’ai flanché qu’a 800m de l’arrivé pour une éventuelle troisième place. J’ai d ailleurs tenu cette position durant 400m(le long du canal de l’Ourq après 2500m de course). Grâce a l’agilité de mes appuis(il faudra peut-être tenter un cross un jour). C’est agréable, malgré le « bas » niveau de la concurrence . Je finis donc 6eme de cette course sur 49 arrivants et pour conserver un soupçon d’humilité, je signale que le 5eme était un minime(14-15 ans). J’ai échoué d’une seconde sur le chrono départemental(18’26 au lieu de 18’25), j’aurai dû regarder ma montre et sprinté à l’arrivé. Super quand même, avec de bonnes sensations de course. Tout ca malgré un rhume.

25/07/99
Une course de 18 km entre saint-fargeau et saint-sauveur d’un trait. Ca se situe à une trentaine de km d’Auxerre. Pascal fini en 1h11, moi en 1h 15’ 32 . Il faisait relativement chaud(peut être 25°), le parcours était très accidenté et composé de 5, 6 côtes bien délicates à gérer. Je suis parvenu pour la première fois à bien étalonner mon effort comme je le voulais. Départ assez lent avec une moyenne cardiaque d’environ 171 pls/mn jusqu’au 10ème km puis accélération progressive pour rejoindre les groupes(dont certains me semblaient éloignés d’au moins 400m)de coureurs. J’ai utilisé une descente au 15ème km pour placer un sprint long qui m’a permis de reprendre 5 ou 6 coureurs, je pense que j’ai payé cet effort à l’arrivé. A partir du 17 ème km, j’ai ressenti une sensation bizarre. Mon cardio avait chuté en un instant de 174 à 120/128pls/mn. Dégringolade du rythme cardiaque inexplicable en plein effort, tout au moins pour l’instant. J’ai donc conclu cette course, anxieux et sapé par cet espèce de malaise incongru. A par ca, cette course fut la moins difficile de ma très courte carrière(tout au moins en sensations). Elle se déroulait sur route et en sous-bois. C’est très agréable .J’ai récupéré de cet effort en un temps record. Aucune douleur notable. Aucune lassitude psychologique .Ca paye l’entraînement.

29/08/99
20h 50 dans ma chambre d’hôtel après le semi marathon de Quimper. Je suis déçu par mon temps :1h30’39 . Un peu décourager aussi. Malgré l’entraînement en endurance, un effort diététique, un sommeil correct deux jours avant l’épreuve, le résultat final :...c’est mauvais. Il n’y a pas de raisons flagrantes pour une telle contre performance. Alors quoi ?. Peut-être me suis-je trop « chargé » en glucides ? car je devais peser pas loin de 66 kg au moment du départ L’usure, car éprouvé par 650 km de conduite puis un sommeil introuvable la veille de l’épreuve, ces paramètres ont diminué mon potentiel?. Et bien non !. Je me sentais bien avant de m’élancer .C’est donc un mauvais résultat puisque l’objectif initial était de réaliser un temps de 1h27 sans trop forcer car en plus j’ai forcé. Sinon le parcours était relativement plat. Nous étions nombreux à participer à ce challenge de Cornouailles. Psychologiquement, ce fut limite. Au fur et à mesure que je me suis rendu compte du tour négatif que prenait cette course, c'est-à-dire dès le cinquième kilomètres mon moral s’est affaissé même si physiquement l’effort passait bien. De plus, j’ai de nouveau ressenti ce ralentissement du rythme cardiaque après 55 minutes de course. Il a disparu après 1 mn 30 de marche. Je pense que mon cœur s’est modifié. Passé un cap qui reste à définir, il recherche une nouvelle source de carburant (glycogène )? et se met à « patiner » jusqu'à ce qu’il y parvienne. J’ai en effet pus courir les 35 minutes restantes sans problèmes. Malgré tout, j’ai trouvé les ressources morales indispensables pour contrer le seul gars qui après cet incident cardiaque m’a doublé au vingtième kilomètres. Il allait vite le salaud. Le dernier kilomètre s' est couru à 15 km/h environ et j’ai pu suivre. C’est surtout le final qui m’a sauvé. J’avais une vingtaine de mètres de retard à environ cent mètres de l’arrivé. J’ai alors puisé rageusement dans les quelques cellules nerveuses qui fonctionnaient encore pour lancer le sprint. Il a tenté de contrer, mais au final, j’ai 15 mètres d’avance. J'ai eu droit aux félicitations du commentateur à l'arrivée, C'est pas désagréable. Je suis monté à 190 pulsations minutes suite à ce rush. C’est certainement ce sprint final qui m’a collé ce mal de crâne ce soir.

Nous partîmes 600.

yoyo fend la bise

19/09/99
Ca y est, je l’ai fait. Je l’ai même terminé ce marathon de chantilly. C’était super. Le temps était idéal, pas trop chaud, légèrement nuageux et sans vents. Le bonhomme était en bonne condition physique et psychologiquement sinon sain au moins serein. Le cadre magnifique incitait plus à la ballade qu’à la cavalcade mais enfin ,je connaissais les raisons de ma présence en ces lieux. Ce soir, malgré ma relative fraîcheur a l’issue de l’épreuve, mon crâne bourdonne un peu, mes jambes supportent difficilement les 64 kg du gars, et j’ai une petite sensation de fièvre (infondée).

Le premier semi parcouru en 1h35 au cariofréquencemètre calé à 166 pulsations par minutes. J’ai surtout cherché à intégrer des groupes de coureurs. La deuxième partie, je l’ai courue en 1h33. Mon polar en panne et avec une intention plus agressive. A savoir : je cherchais surtout à « manger » les coureurs que j’avais en point de mire. Tout a fonctionné comme prévu. A 40 ème kilomètres, j’ai senti les prémices de crampes qui m’ont esquivé. Au même moment, un concurrent est revenu de l’arrière et m'a doublé. C’était le seul à l’avoir fait après le 15 ème kilomètres.

indispensable ravitaillement au 26 ème km,et avec le sourire SVP

A l'arrivée, la médaille est en chocolat, mais je suis heu-reux.

Au 41 ème j’ai réussi à le recoller, Là nous avons discuté un peu et nous nous sommes soutenus. Je l’ai tout de même semé au train. Pascal m’a prodigué d’excellents conseils pour ma préparation et ma récupération. Je lui dois au moins 5 minutes sur le chrono.

24/10/99 C’est la première fois que je refais une course. Les 15 kilomètres de Marcoussis. Sous un bon temps, frais et légèrement venteux. Pascal a couru le 5 km surchargé de 6 à 7 kg suite à son accident de vélo, sa côte fêlée et du désentraînement qui en a résulté. Il finit en 18’22 et 14ème, les cheveux teints en blond à la Jacques Villeneuve. Personnellement, j’ai forcé sur le 15km. A 1 km de l’arrivé, un spasme violent m'a fait vomir un peu de bile. J’ai heureusement pu repartir rapidement. Je me rends compte que l’année dernière, j’avais sous estimer la qualité des côtes à franchir. Bonne course quand même avec un record à la clef et surtout d’excellents temps de passage. 1er 5km en 20’05, 52ème (les comptes ont été faits grâce à papa) où le départ m’a coûté au moins dix secondes. 2ème 5km en 20’30 et 43ème position. 3ème 5000 en 19’53 et 37ème à l’arrivé, je suis quand même surpris par un chrono si bas pour ce dernier 5000, mais bon, pourquoi pas ?. A partir du 5ème km, j’ai doublé et n’ai jamais été repris. A la maison, il était temps que je me ravitaille car je tremblais un peu suite à l’effort et mes batteries réclamaient une recharge immédiate . TB après le repas. Pour la première fois les organisateurs exigeaient la remise des certificats de non contre indication à la course à pied. J’ai récupéré le mien après la course . Je ne me suis quasiment pas échauffé avant la course et mon entraînement bien qu’augmenté en fractionné est tout de même restreint en quantité. Ceci participe à mon sur poids d’environ 1.5 kg(64.5 au lieu de 63 kg au moment du départ) qui est itou la traduction de mon « laisser aller » d’après le marathon de Chantilly. J’ai utilisé mes Reebook 230 grammes pour ce 15km. Auparavant, elles m’explosaient les mollets et les muscles des jambes. Grace à la musculation, j’ai pu les utilisées à fond sans problème aujourd'hui.

21/11/99 22h
Attichy à côté de Compiègne. 10 km plat à part un léger dénivelé positif de 600m avant l’arrivé. Il faisait frais à 15h10, heure du départ et j’ai encore hésité sur les vêtements à porter mais le choix fut judicieux. Après un échauffement de 15-20mn, c’était partis. J’ai à peine vu le paysage aujourd’hui, je suis resté très concentré sur mes sensations et j’étais en meilleur forme que prévu. Mon record sur 10km est donc tombé c’était inattendu et j’en suis donc super content. Belle course, allure assez régulière, les poumons en feu dès le 2ème km, un niveau cardiaque élevé malgré le froid, une performance malgré un surpoids de 2 kg (65 kg au départ) et de nouveau un petit sprint à l’arrivé qui m’a permis de dépasser un concurrent que j’estimai inaccessible 500m avant. D ailleurs malgré un haut-le-coeur proche de cette arrivée, j’ai bien fini .Je vais ajouter quelques exercices de pliométrie et de dynamisme musculaire dans mon programme d’entraînement. Pascal était là et a réalisé une super course. C’est reparti à la progression pour lui et fi de l’accident d’il y a trois mois. Comme je suis parti très (trop )? rapidement, il m’a doublé après 2 km de course et anecdote marrante, je l’ai reconnu grâce au rythme de sa foulée avant de le voir.