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Mes courses 2000

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GO Villeneuve saint-georges (cross), 10,180km
GO Nogent sur Marnes, semi marathon
GO Paris, marathon
GO Chelles, 5km
GO Sombernon, 10km
GO MEFORME (texte)
GO La celle sur morin, 10km
GO Clichy la garenne, Semi marathon
GO Reims, marathon
GO Attichy, 5600m
linerunner


retour Villeneuve saint-georges

Date: 06/02/00
Lieux: Villeneuve saint-georges
Commentaire: Cross en sous-bois
Distance: 10,180km
Chrono: 00:40:23
Classement: 37/93 officiel
cross en sous bois
quel style, dommage qu'a l'arrivée ca ne ressemble plus à rien.
06/02/2000
Il est 23h30 et nous sommes dimanche bien sûr. J’ai bouclé mon premier cross officiel cet après-midi. Un 10 km (10180m exactement, dixit l’organisation) dans un temps correct de 40mn 23s. C’est bien le cross. Un mélange d’endurance et d’attaques dû aux cotes et autres virages en épingles, ainsi qu'aux concurrents qui du fait de la petitesse des chemins forestiers vous obligent à les doubler franchement. J’ai collé aux basques d’un géant (pas loin du mètre quatre-vingt-dix)tout de bleu vêtu durant 4 kilomètres. Mes pointes crochaient bien le sol des sous-bois et ma crainte de devoir ralentir à cause de points de côtés s' est avérée...demeurée une crainte. En effet lors de mes 2 dernières sorties en allure marathon, j’avais souffert de points de côté (à droite) assez violents. Pascal est en forme, il finit 18 ème après avoir raté le départ, il discutait avec Patrick au moment du top départ, on en rigole encore même si je n’oublie pas que cela m’est déjà arrivé. Super temps pour courir. J’ai dégueulé un peu de jus d’orange après mon habituel sprint à l’arrivée, mais musculairement je suis de plus en plus fort bien qu’un peu lourd (environ 65.5kg au départ). Comme il est difficile de préjuger d’un état de forme. Je ne pensai pas faire aussi bien. J’espère qu’il en sera de même le 9 avril . L’inscription coûtait 20 balles pour participer à ce sympathique cross et en plus, on nous a offert une bricole à l’arrivée. Bravo aux organisateurs.
linerunner


retour Nogent sur Marnes

Date: 19/03/00
Lieux: Nogent sur Marnes
Commentaire: Plat et agréable, bon temps
Distance: Semi marathon
Chrono: 01:25:27
Classement: 160/664 officiel
sprint final
Les 3 grognards lancent le sprint
19/03/2000
Mon résultat sur le semi marathon de Nogent sur Marnes me permet aujourd’hui d’espérer une performance intéressante pour Paris 2000. En effet j’ai pulvérisé mon piètre ex record du semi et ceci en partie grâce a Pascal. Cette course est vraiment idéale pour établir un bon chrono sur cette distance. De nombreux ravitaillements bien placés, un parcours plat et agréable le long de la Marne. De surcroît nous avons eu un temps calme (sans trop de vent) et une température idoine pour courir. Seul petit accroc au tableau : une irritation de la gorge m'a empêché de dormir jeudi et vendredi, toutefois, hier , j’ai pu trouver un sommeil réparateur. Pascal a donc joué au porteur d’eau aujourd’hui. C’est à dire qu’aux ravitaillements, il accélérait pour s’emparer de 2 gobelets d’eau et me les donnait lorsque je me retrouvais à son niveau. J’ai donc évité les embouteillages du début, ai pu bénéficier de plus d’eau tout en évitant de ralentir pour saisir le liquide salvateur. Sa présence était bien sur une source de motivation supplémentaire ,je pense que grâce à tout cela je lui dois 1 minute sur le chrono. Nous avons faillis louper le départ avec le frangin, on a cavalé pour le rejoindre, un peu trop vite et nous avons négligé l’échauffement. Mais après tout et au vu du résultat final, c’était peut-être un bien.

ca devient dur
Tu tires la langue?, T'a soif?,
Paniques pas le ravito te rattrape!

Nous étions certainement plus de 500 coureur aujourd’hui et comme nous sommes partis en queue de peloton nous avons piétiné sur place un instant après qu’eu claqué le coup de pétard libérateur, puis il fallut passer le gros des troupes avant de nous caler sur un wagon qui nous satisfaisait. Résultat : nous avons perdu au moins trente secondes au départ et l’effort fourni pour tacher d’éponger ce déficit nous aura certainement coûté quelques secondes supplémentaires. La course : J’étais dans une certaine aisance respiratoire durant les dix premiers kilomètres. Les groupes de coureurs se succédaient, peu à peu notre position s' est stabilisée. À mi-parcours environ, j’ai faillis me ramasser sur le bitume suite à un croche-patte de Pascal . C’est cà lorsqu’on court ensemble, il y a des risques de croche-pied voir de coup de coudes inopinés dans l’estomac du voisin. Nous nous sommes retrouvés à 3 à partir du 17 ème kilomètre, moi, pascal et un gars sympa avec qui on a discuté un instant. Vers la fin de la course en effet 4 ou 5 coureurs nous ont dépassés. Nous en avons doublé 2 où 3 autres jusqu’à l’entrée du stade où, sur une piste en tartan, le sprint s est déclenché à 100m de la ligne. J’étais presque grillé physiquement, mais des ressources magiques remontent d’on ne sait où parfois. J’ai pu au moins accrocher pascal sur la ligne et battre assez nettement le gars sympa. J’ai payé ces cent mètres d’effort en anaérobie par une nausée monumentale, en fait, je n'ai pas pus digérer l'eau que j'ai ingurgité pendant la course. C'est dire que j'étais vraiment au maximum de mes capacités aujourd'hui.
Il cours le furet obelix le rattrape
linerunner


retour Paris

Date: 09/04/00
Lieux: Paris
Commentaire: Trop de monde, plat,
bonne température
Distance: Marathon
Chrono officiel: 03:20:40
Chrono réel(puce): 03:10:27
Classement: 3917/27518
arrivée fictive
On dirait que t'arrives mon gars
mais non, mais non; c'est un marathon et
il te reste 35 km. T' a encore le moral?

09/04/2000
Il y a 2h30 je courrai encore. 42.195 km et pleins d’images bien sur, qui toutes se bousculent et que je vais avoir quelques difficultés à agencer correctement. Avec le père donc qui en a « profité » pour se balader dans Paris et qui a pris quelques photos des champions et de l’ambiance. Nous étions environ 30 000. Et c’est inimaginable la taille d’une telle troupe sur les champs Elysees. En vrac : Nous avons gueulé vers le 30 ème km sous un tunnel. 1000 gorges hurlantes et résonnantes contre les parois de ce tunnel, ca claque l’esprit, c’est primaire mais très libérateur et l'on a l’impression de faire partie d’une grande famille (sous ce tunnel nous étions entre nous, il n’y avait pas de spectateur. De la musique et des groupes de tout genre le long du parcours, mais que nous avions du mal à entendre (j’ai aussi l’impression que plusieurs de ces orchestres arrêtaient de jouer lorsqu’il n’y avait plus de caméra). Des ravitaillements où il fallait se battre au début, tout au moins jouer des coudes pour accéder aux bidons de Vittel où autre isostasie. Après ces ravitos, il fallait rester attentif pour ne pas marcher sur une bouteille à moitié pleine et se casser la figure. Parfois un coureur marchait dessus et le bouchon explosait, m’envoyant une giclée d’eau dans les mollets. C’était très surprenant. D ailleurs j’ai été obligé de me concentrer durant toute la course pour éviter ici les talons de mes prédécesseurs successifs, là ces fameuses bouteilles voir d autres obstacles comme les trottoirs et les plots de stationnements que la multitude cachait parfois à mes yeux. Au moment de partir, des coureurs prévenants se sont délestés des sacs-poubelles qui les protégeaient du froid, ça volait de partout pendant 3-4 minutes et nous avons piétiné des quantités de bouteilles ,des sacs en plastique donc, et même quelques survêtements et autres gants mités par nos pas répétés. Je souhaite bon courage aux éboueurs de Paris demain. Les coureurs sont gentils et tout et tout, mais nous sommes des porcs qui pissons partout et jetons bidons et éponges au milieu de la chaussée parfois (ça, je ne le fais pas, mais certain s’en foutent).
avenue foch, 8h30
AVANT 
retour  même avenue, vers 12h05
APRES 
A l’arrivée, on nous a distribué des couvertures de survie, style papier argenté pour éviter un coup de froid . Cela m'a fait penser à une meute de fantômes, dignes et droits malgré toutes les souffrances . Le sourire au coin des lèvres pour la grande majorité d'entre nous (sourire en forme de rictus parfois), heureux d’être arrivé, heureux tout court. J’ai piétiné beaucoup de talons aujourd’hui. J’en suis désolé, mais c’était prendre quelques risques ou "glandouillé" pendant 42 km. Le problème, c’est que je me suis très mal placé au moment du départ, beaucoup trop loin d’où j’aurai dû être par rapport à mon niveau. Cà c’est mon habituel profil bas qui fausse le résultat final. 3 : 10 :27, 1 :37 :30 au semi, une température a laquelle je n’ai absolument pas pensé , donc comme il fallait. J’ai vu deux gars qui ont faillis se battre vers le 32 eme km, va y que tu me gênes si j’te double, j’tai dis que je passai et tout et tout, et essaye de faire un croche-patte à l’altercateur, ridicule et navrant l’un comme l’autre. J’ai bu 2 litres d’eau pendant la course, des biberons Vittel de 500ml, que j’ai portés dès le 5e km et qui ont fini par me filer une douleur à l’omoplate gauche, maintenant encore, je la ressens. Je me suis levé à 5h ce matin pour manger un peu de pâtes, (hier même régime à 20 h et à 22h), j’ai pu me rendormir ensuit jusqu'à 6h45. Quelques douleurs aux mollets à partir du 40 èmè km, des alertes de crampes comme a chantilly, un peu inquiétantes mais qui n’ont pas influencées le chrono final. J’ai mangé une pomme à l’arrivée, cette pomme est la plus juteuse et savoureuse pomme que ma mémoire puisse juger . Croquée dedans m’a procuré un sentiment métaphysique, un mieux être total. J’ai bien sur conscience que mon état de fatigue n’était pas étranger à ce délice exagéré. C’est donc vrai qu’après en avoir bavé, on apprécie les choses simples ! Après 5 km de course, je me suis arrêté pour uriner sur un arbre. J’ai perdu une trentaine de secondes. Pas d’ampoules handicapantes , ni de douleurs de frottements ou autres . Je valais certainement 3h05 aujourd'hui, si je n’avais pas passe mon temps a zigzagué entre les coureurs et ainsi parcours au minimum 43 km, si je n’avais pas subi de multiples ralentissements à mon avis ,j’aurais battu mon record (mais je n’aurais jamais fait - de 3h). Pas mal de bouchons le long des quais de Seine, des tampons notamment à l’entrée du passage des tunnels, qui faisaient râler des coureurs dont je faisais parti(gentiment raler évidemment) .
 
linerunner


retour Chelles

Date: 01/05/00
Lieux: Chelles
Commentaire: De grosses côtes,
en ville
Distance: 5Km
Chrono officiel: 00:18:39
Classement: 12/70
au finish
cours pas si vite! On voit ton slip!
01/05/2000
Le joli mois de mai que voilà. Un prologue de 5 km à Chelles pour le commencer. Très vallonné ce 5km couru avec pascal. Temps idéal, et excellent chrono. Pascal en 18’02 et moi en 18’39. L’arrivée était placée 300 m avant une cote suffisamment difficile pour me causer un habituel haut-le-coeur. Lorsqu’on est en en forme, on surmonte beaucoup ,.....beaucoup de petits tracas . Patrick était là et il s’est échauffé avec nous. J’ai un peu mal au crâne ce soir.
 
comme un grain de sable quelque part
linerunner


retour Sombernon

Date: 04/06/00
Lieux: Sombernon
Commentaire: Canicule, nombreuses
côtes
Distance: 10Km
Chrono officiel: 00:40:03
Classement: 30/127
pouss, pouss
mais non, je ne suis pas en panne,
je tente un étirement!
04/06/2000
Une petite ville à côté de Dijon, organisait un 10 km qualificatif. On c’était donné RDV avec Pascal, Patrick et Papa à Sombernon. Pascal et moi nous sommes inscrits comme prévus. La chaleur oppressante (environ 27° à l’ombre)m’a handicapée à partir du 6 ème km. Pascal a abandonné après 500m cisaillé dans son effort par ses allergies(On a appris plus tard qu’il avait attrapé une saloperie de virus). Moi qui voulais contrôler ma course pour me maintenir à une vitesse au seuil et donc dans une certaine aisance respiratoire, j’ai complètement loupé mon objectif. Je suis partis bien trop rapidement (1er 5km en 18’32), ce qui fait que je me suis fait doublé par une dizaine de concurrents. J’ai insisté pour soutenir un haut niveau cardiaque (environ 179 pls/mn durant toute la course). Je n’ai pas bu de toute la course. A la lecture du listing de ces bêtises, j’ai l’impression qu’elles sont l’œuvre d’un débutant.
là, ca va!

Au 2ème km, l'oeil semble clair,
le style relâché
 
ca allait mieux avant!

au 9ème km,........
AU SECOUR

Le parcours était extrêmement vallonné. Huit à dix côtes significatives nous ont été proposées. A priori les organisateurs ont menti à Pascal , disons plutôt qu’ils lui ont menti par omission. En effet il n’y avait au total que 35m de dénivelé, mais cette mesure prend en compte la différence du point le plus haut soustrait du plus bas durant ce parcours, mais dans 35 m de dénivelé, on peut placer pleins de côtes et descentes successives pendant 10 kilomètres; c’était le cas et on s’est bien gardé de le prévenir. J’estime le dénivelé global réel à 100m au moins. Le profil de cette course m’a fait penser à celle de Saint fargeau. Malgré mes efforts, mon temps est donc très mauvais et pas du tout significatif de mon potentiel actuel sur cette distance (enfin, j’espère). Personne n’a réussi moins de 34 minutes sur cette course, pour une épreuve classée FFA, c’est peut-être unique. Petite anecdote : durant la course, nous avons traversé un lieudit (voir un village) ; son nom : « la chaleur ». Bourgade bien nommée. J’ai bien récupéré ce soir. L’entraînement aura au moins servi à ca. Il faut des courses comme celle-ci pour apprécier les bons instants à venir !
 
linerunner


retour Méforme
05/09/2000
Méforme, courses annulées, saturation, infection, je vis actuellement ma période noire au niveau sportif. En juin, j’ai profité de ma première semaine de vacance pour pratiquer du biquotidien. Il en a résulté une fatigue importante. La course de Narbonne, un 10 km sur lequel j’avais placé des espoirs chronométriques a été annulée ce qui m’a provoquer une fatigue morale due à la grosse décompression qui s’est ensuivie. J’ai commencé à la même époque un traitement médicamenteux pour lutter contre mon hypertension relevée lors d’un test d’effort réalisé par un cardiologue à l’hôpital . Je me demande si mon organisme n’aurait pas fait une réaction violente à ce traitement. En effet, peu de temps après les symptômes de la méforme sont apparus, c'est-à-dire une transpiration excessive au moindre effort, une régression importante de mes performances sur tous mes seuils de course, (par exemple, je courrai un km/h moins rapidement que deux mois auparavant en endurance) , une lassitude généralisée et pour finir des saignements gingivaux et fragilisation physique qui m’incitent à penser qu’un virus m’a visité pendant quelque temps. En juillet j’ai tenté de contrecarrer cette spirale catastrophe en montant un programme d’entraînement qui devait me retaper sans me faire perdre l’acquis foncier (+ de vélo, + de repos) . Hélas, rien à faire. A l’issue de ce programme d’un mois, la situation ne s’était pas améliorée. Mon moral était alors très bas. Il n’est toujours pas au top de toute manière. Enfin bon, j’ai stoppé tout entraînement durant presque 2 semaines. Une saloperie d’infection oculaire qui provoque des boutons sous les paupières s’est installée. J’ai eu quelques doutes heureusement furtifs sur ma motivation à recourir. J’en ai "profité" pour prendre du poids et me peser un soir à 67.4 kg. Un goret quoi !. En fait il est vraisemblable de penser que cette période tranquille aura permis la recharge de tous mes réservoirs physiologiques et donc de combler d’éventuelles carences nutritives ou minérales. Enfin, ca, c’est ce que j’espère car rien n’est gagné encore. J’ai repris l’entraînement mi Aout, mais j’en ai complètement modifié le contenu, l’approche, la philosophie. J’ai depuis cette date quasiment jeté mon chronomètre aux oubliettes. Je me suis bien trop pris la tête auparavant avec mes entraînements toisés, chronométrés, graphés et disséqués de manière mathématique. Oh la la. N’importe quoi ! J’ai la volonté de revenir aux sources. C'est-à-dire au plaisir égoïste et paisible que peut ressentir un coureur. C’est ça que je dois retrouver. Depuis j’ai découvert le parc de la poudrerie. C’est honteux à écrire car cela prouve que je ne sortais jamais de mes parcours balisés alors qu’un Eden pour coureur se trouvait à côté. L’envie et le besoin de gambader renaissent au milieu des arbres et de la solitude. Il y a là-bas un parcours sportif de type vita, et maintenant, je m’arrête pour pratiquer les exercices des barres parallèles, barres fixes et autres anneaux. Puis je m’étire. Cette halte était inconcevable il y a un mois de cela. Avant-hier, c’était dimanche et je devais courir à Croissy sur Seine un 10 k. Arrivé sur place, une feuille négligemment collée sur un panneau informatif nous signalait l’ANNULATION. Je ne sais que penser. La poisse continue-elle de me harceler ? Où est-ce une chance pour mieux me préparer ? L’avenir seul le dira.
linerunner


retour La celle sur Morin

Date: 01/05/00
Lieux: La celle sur morin
Commentaire: campagnard avec des
montées
Distance: 10Km
Chrono officiel: 00:40:02
Classement: 13/81
19/09/2000
Et bien voilà, c’est reparti. Il me fallait essayer une course de toute manière pour voir où j’en étais. C’est donc pas si mal puisque j’ai conclu ce 10 km de la celle sur Morin (77)en 40’02 . Le parcours était pourtant fortement vallonné et parfois champêtre. Il faisait relativement chaud. J’ai très bien contrôle puisqu’il n’y a que 10 secondes d’écart entre le premier 5km et son suivant. Vers le sixième kilomètre alors que je pensais exploser par manque de foncier, j’ai trouvé une sorte de deuxième souffle qui m'a permis de finir non pas dans la facilité mais bien plus aisément que certaines courses passées. J’ai fini en sprint bien sur, et bien sur, mon estomac l’a regretté car il lui a fallu payer le prix en bile. J’attendais mes premiers résultats pour décider de m’inscrire ou non au Marathon de Reims. La première étape semble franchie, reste à voir ce que ça va donner sur semi Marathon ?. L’important aujourd’hui, c’est la joie d’avoir participé sans pression et d’avoir ressenti beaucoup de plaisir a courir.
 
linerunner


retour Clichy la garenne

Date: 02/10/2000
Lieux: Clichy la Garenne
Commentaire: En ville, plat, temps
idéal pour courir.
Distance: Semi marathon
Chrono officiel: 01:29:50
Classement: 53/119


grosse soif
Vittel où badoit?.Il faut choisir!
02/10/2000
C’était hier. C’était à Clichy la garenne, anciennement nommée Clichy sur seine. C’était sous un temps agréable. C’était dur pendant 1h29mn50s. J’ai juste trois ampoules pour rappelées que j’ai éventuellement couru un semi marathon hier. Papa et Pascal étaient là. On a galèré pour trouver une place de parking. Dorénavant, je ne participerai plus aux courses de la proche banlieue parisienne. Elles sont plates soit, mais ce n’est pas marrant d’arriver stressé à une ligne de départ. A fond comme d’habitude cette course. Je me suis souvent trouvé seul. Une fois même le plus proche concurrent devait se trouver à 400m et comme le balisage et les aiguilleurs de la course faisaient défaut par endroits, je devais me concentrer sur le parcours pour ne pas me planter et ainsi emprunter une mauvaise direction. Trois boucles donc. A courir après rien de spécial. Juste pour se dépenser un peu car je savais bien que je ne pouvais pas espérer un temps fabuleux. Je me suis tellement bien dépensé que j’ai encore dégueulé à l’arrivée et que le speaker qui s’étendait sur mes problèmes gastriques( gentiment), m’a foutu la honte. Ben oui mais he, j’ai tenté de rattrapé une femme qui me précédait d’environ 100m. J’ai démarré à 400m de l’arrivé, et ce 400m ma détruit l’oesophage. Je n’avais toujours pas digéré mes pâtes ingurgitées 5 heures auparavant. J’ai réellement un problème digestif, c’est pas possible.

linerunner

	  
retour Reims
Date: 22/10/2000 Lieux: Reims Commentaire: Parcours en ville, Distance: Marathon Chrono: 03:24:34 Classement: 651/1780

le départ
4000 à s'élancer dans la bonne humeur
un, deux
Ombre et lumière, Râ était présent.

bleue
La foulée a l'air longue et décidée.... pour l'instant.
23/10/2000
Un marathon, ca fait mal. Deux marathons, ca fait mal aussi. Trois marathons, ca fait encore plus mal. Voilà, c’était mon troisième marathon. Je l’ai courus hier et j’ai pour la première fois tutoyé le fameux mur des coureurs de fond (mal préparés, ou, et qui font des erreurs) et cela dès le trente deuxième kilomètres. Les manifestations physiques en ont été des jambes comme gonflées avec de l’air (certains parlent de jambes en coton). De même, maintenant, je sais ce que signifie l’expression : « Avoir les cuisses tétanisées ». J’ai donc marché un peu pour tenter de récupérer. Ensuite sont apparues les douleurs aux mollets ; des crampes très violentes qui ne duraient, heureusement, pas trop longtemps. A un moment, j’en ai même eu sur les deux jambes simultanément et ma course ressemblait alors à celle d’un canard : Je courrais sur les talons sans lever les genoux et en jouant du bassin pour amortir la réception de mes pas. Puis, j’ai marché.Entre temps, les souffrances articulaires se sont montrées de plus en plus présentes. Les tendons d’Achille, les hanches, les genoux. J’ai marché un peu. Pascal m’avait prévenu que je manquais de foncier. Après vérification, je n’ai fait que deux sorties longues (>20kms) dont le semi de Clichy la Garenne depuis juin. Mon kilométrage hebdomadaire moyen était donc bien trop faible (43 km par semaine depuis le 1er juillet au lieu des 60 de moyenne l'année dernière) et en plus, je pesais deux kilos supplémentaires que lors de mes dernières courses sur 42km. Ca donc été le calvaire durant les dix derniers kilomètres de ce Marathon.
Des kilomètres qui mesuraient cinq kilomètres. Des kilomètres où les faux plats ressemblaient à des montagnes. Des kilomètres où le soleil projetait une ombre marquée sur le sol, une ombre de carbonisé, mon ombre. Une fois l’arrivée franchie, mettre un pied devant l’autre, ça provoquait des ondes de douleurs qui irradiaient dans toutes les directions. J’avais l’impression d’être encerclé par un halo de souffrance, un aperçu du monde d’Hades peut être. Comme c’est bizarre d’avoir un cardio fréquencemètre qui indique 155 et donc un rythme cardiaque en endurance pour moi et de ne pas pouvoir accélérer . Parvenir péniblement à 163 pulsations/minutes avant de casser de nouveau sur une douleur que l’on sentait monter mais qu’on espérait éviter. Après tout, j’avais déjà ressenti ça lors de mes deux premiers marathons. Des douleurs pointaient leurs aiguillons, mais refluaient sans que je ne sache trop comment. La volonté ? Non ,l’adaptation physiologique que l’entraînement procure!
dur, dur on dirait
là on voit bien que ca fait mal; Non?
arrivée
Trois fantômes attaquent le dernier virage avant une arrivée délicieuse.

au milieu de nul part
De retour vers le parking, très lentement bien sur.
Il y a quand même des points positifs. Par exemple, je n’ai pas d’ampoules car la crème anti irritation dont je me suis généreusement enduit les pieds a parfaitement remplie son office. Malgré tout, j’ai fini cette course. Ce matin et après une bonne nuit de sommeil, j’ai récupéré une démarche correcte. Mes muscles sont moins douloureux même si je les sens bien encore. Durant la course, avant que ne s’abatte la chape du mur, j’ai ressenti des instants de plaisir purs. L’ambiance y était très sympa. Des nuées de gamins des écoles alentour, participaient à une course relais, le challenge tribu, et en attendant leur tour de s’élancer,, ils se plaçaient en file indienne sur un côté de la route et nous tendaient joyeusement et impatiemment leurs menottes. On claquait donc leur rangée de mains sous les cris stridents de leurs encouragements. Je suis maintenant convaincu que les boissons glucosées sont efficaces. J’en ai pris lors de mon « calvaire » et ca donne effectivement un coup de fouet. On a ainsi croisé les champions et j’ai reconnu le futur vainqueur benoît Z parmi un groupe de six ou sept « bêtes de course ». Je lui ai adressé un sincère « allez benoît » repris en choeur par mes camarades du moment.
linerunner


retour Attichy

Date: 19/11/2000
Lieux: Attichy
Commentaire: plat, temps
agréable.
Distance: 5 600m
Chrono officiel: 00:20:51
Classement: 7/31


virage serré
pourquoi se pencher ainsi,
t'a peur de sortir des rails et de
finir dans le gravier, ou quoi?
19/11/2000
J’ai les poumons qui sifflent comme un asthmatique. C’est le résultat de 20 minutes et 50 secondes d’efforts intenses aux 5 600 mètres populaires d’Attichy. À l'origine, je voulais courir le 10 kilomètres et en comparer le temps avec le chrono de l’année dernière (mon record sur 10 000m). Hélas, lorsque nous sommes arrivé sur place, la course dite des as était déjà partie. J’aurais dû téléphoner pour en connaître les horaires précis. Il restait donc l’épreuve populaire, et finalement, c’était très sympa à courir. Lors de l’échauffement, je faisais quelques sauts sur place pour dynamiser mes muscles et ne pas trop me refroidir. Une gamine semblait fascinée et m’observait, puis elle s’est mise à sauter sur place, comme moi. On s’est regardé, et l'on a rigolé, elle du haut de ses 4 ans et moi, d’imaginer le spectacle de marsupiaux ahurissants que nous pouvions donner à d’éventuels spectateurs. La course ? Au taquet comme dit Pascal. Avec un bon mal de crâne au maximum de l’effort, associé à l’énorme douleur générale qu’engendre une course de demi-fond et son tout venant d’acide lactique. Après cette course, j’ai craché les dernières? glaires de nicotine qui obstruaient mes alvéoles pulmonaires. Ça fait pourtant trois ans que j’ai stoppé la clope.


linerunner
2 zebres flashés à grande vitesse romain dubitatif
Le meilleur est à venir!
Enfin...quand mes ampoules auront fondu
et je suis très sensible des pieds.
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