Cergy Pontoise
Date: 14/01/01 Lieux: Cergy pontoise Commentaire: Cross en sous-bois. Froid, beaucoup de grimpettes. Distance: 9,9km Chrono: 00:42:24 Classement: 55/180 |
14/01/01
Il est parti à 11h20 ce petit cross sympa mais laborieusement organisé.
9900 Mètres sur une boucle parcourue trois fois.
Il faisait froid ce matin. 0degré malgré un soleil réjouissant et tellement espéré depuis plusieurs semaines.
On ne peut pas vraiment dire que j’ai tout donné. Enfin.
C’est vrai que je n’ai pas effectué d’entraînement au cross cet hivers, et à cause du froid,
mes repères cardiaques habituels ont été changés (environ - 5pulsations).
C’était un vrai parcours de cross, avec des montées successives qui obligeaient constamment à relancer
l’allure ce qui est très éprouvant pour le palpitant.
Mais je l’ai fini en sprintant (il m’en restait sous les chaussettes) après avoir sucé la roue d’un
collègue pendant 2 kilomètres. Allez va..., cela n'est pas si mal et ce n’était qu’une préparation pour
le Marathon de Barcelone.
L’après midi, j’ai profité des soldes pour m’acheté une paire de roller, et cet après midi,
j’ai décrassé de la course en patinant une petite heure.
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Charenton le pont
Date: 04/02/2001 Lieux: Charenton le pont Commentaire: une longue montée prise 3 fois, bonne température. Distance: 15 km Chrono: 01:01:24 Classement: 113/808 officiel classement général |
Il est beau le chrono :-)) |
04/02/2001
15 kilomètres à Charenton-le-pont.
On a pris le RER et le métro moi et papa pour y accéder.
Lorsqu’ils fonctionnent les transports en commun, c’est vraiment pratique.
On ne galère plus pendant des heures pour dénicher une place de parking pas trop dangereuse pour
les points de son permis de conduire.
J’ai donc pris le départ dans la sérénité.
Peut-être même trop décontracté ?
Je suis monté en puissance durant la course de manière intéressante, CAD : 20’52 au 1er 5km, 20 ’15 au 2ème Km et 20’16 au 3ème.
Ce tableau de marche m’a permis de constamment doublé.
J’ai été rattrapé ‘sans rémission ’deux ou trois fois quand même après le 7ème Km.
Bon chrono final d’ 1h01’23s au vu des difficultés ( 1 grosse cote de 400m à 3-4° empruntées trois fois
suivie de nombreux changements de rythmes à cause de virages serrés) du parcours et du piétinement forcé
lors des 2 premiers km (je me suis mal placé pour partir, comme d’habitude, puis il faut du temps
pour diluer sur la longueur d’un parcours 700 acharnés du bitume!).
Vers le douzième kilomètres, une « flèche » suivi d’une autre ont failli m’enrhumer tellement ils
sont passés vite. J’ai laissé tonner l’orage, puis je suis parvenu à recoller à leurs talons.
C’est dommage que n’ai pas pris le chrono des 2 derniers kilomètres car je suis persuadé qu’on a
tourné à 3’50, 55au kilo. Mon cardio tapait alors à 180 pulsations de moyenne
-Emulation quand tu nous tiens-
Ce fus hard et je me suis demandé si j’allais tenir le rythme imposé (mais je suis persuadé que
l’entraînement sur piste paie dans ce genre de situation).
Le premier meneur de notre petit groupe de trois à céder 1 kilomètre avant l’arrivé alors qu’il semblait
facile dans l’effort (comme quoi les impressions).
J’ai placé une très légère accélération à 600m de l’arrivé à laquelle mon « adversaire » du moment n’a pas répliqué.
Je me suis donc retrouvé devant anxieux d’être contré par un sprint long qu’il m’aurait
été difficile d’endiguer.
J’ai alors entendu le coureur marmonner, puis papa m’encourager d’un « aller lionel »revigorant.
J’ai sprinté les cent derniers mètres, nettement devant à l’arrivée et ma fois content de l’être.
Mon Polar indiquait alors 186 pulsations minutes.
À un moment, je l’ai même vu afficher un 188 pls/minute qui doit correspondre à ma FCM
(fréquence cardiaque maximale) actuelle.
Au global, j’ai donc bien géré mon effort et j’ai accroché les bons wagons.
Ce qui est pratique lorsqu’on est nombreux, c’est que l’on a toujours des groupes de coureurs
en points de mires.
Comme des amers qu’il faut rejoindre.
Je me sentais plein de jus au fur et à mesure que les kilomètres défilaient, jusqu'à un point d’orgue que
je situerai aux alentour du 12ème kilomètres, où là, vraiment, j’ai eu d’excellentes sensations.
C’est remarquable car lors de mes précédentes compétitions, c’est à ce niveau que je demandais si
j’allais implosé où non. J’ai pourtant bien « donné » aujourd’hui.
C’est l’entraînement, c’est la forme, c’est super et pourvu que ça dure.
-Petit aparté, je trouve dommage que des coureurs qui cours a 10 km/h se placent en tête au départ et provoquent ainsi des bouchons. C’est bien beau de vouloir battre son record personnel et de tout faire pour y parvenir, mais à ce niveau de réflexion je trouve que l’on touche au ridicule ou à l’irrespect de ses confrères coureurs. J’en ai doublé de ces escargots après 1500m. Ça veut dire qu’ils étaient sur la ligne lors du départ et qu’ils ont fait chié, j’ose espérer inconsciemment (ce qui ne les rendraient coupable que de bêtises et ça c’est excusable), les 650 suivants qui les doubleront de toute façon. C’est ce qu’on nomme le reflet d’une société. Pour la majorité d’entre eux, c’est :près moi la fin du monde. À ceux-là, je n’ai qu’une chose à leurs dires... et ça soulagera : Blaireaux! ! !- |
Corbeil Essonne
Date: 25/02/2001 Lieux: Corbeil Essonne Commentaire: . Distance: Semi marathon Chrono: 01:27:05 Classement: 179/971 officiel |
25/02/2001
Il est 23 h, la course c'était hier, et ce n'est qu'aujourd'hui que je trouve la motivation de prendre
la plume.
Course plate sous un soleil assez présent malgré le froid. Episode cocasse: nous avons eu droit à un faux départ, CAD qu'après la petite boucle du départ, les organisateurs ont stoppés la course car les premiers, certainement mal aiguillés, ont tournés trop tôt et ont tronqués la boucle d'environ 200 m. Soit nous recommencions un nouveau départ, soit les temps ne seraient pas validés. Nouveau départ donc, après 1 km d'échauffement imprévu. En fait, pour moi cela aura été bénéfique car lors du faux départ, j'étais placé très en retrait, et le fait d'avoir doublé de nombreux coureurs en deça de mon niveau m'a permis de me replacer correctement et de ne pas piétiné lors du second coup de starter. De plus, comme je m'étais peu échauffé, cela aura permis de graisser la «mécanique». Une fois parti, reconcentration immédiate sur les sensations de course. J'ai eu l'impression d'être trop facile lors du premier quart de la course, mon cardio indiquait pourtant 175 pls /minute soit un rythme adéquat à priori, mais j'avais l'impression de ne pas avancer à la vitesse qui aurait dû correspondre à cette fréquence cardiaque et d'être trop facile à ce niveau de fréquence. En réalité, j'ai eu ce sentiment lors de chacune de mes courses, mais celui ci était particulièrement marqué durant celle ci. Un aller retour entre Corbeil Essonne et saint fargeau-ponthierry donc. J'ai doublé, beaucoup doublé tout au long de la course, même lors des 5 derniers km, où j'ai réussi à prendre la bonne loco qui m'a emmener vers un excellent chrono de 1h27'06.Cette loco, c'était un petit bout de femme d'1 m60, en maillot jaune et courteaude du Creil athlétique. Une vétérane je pense. Elle m'avait franchement dépassée vers le 8 ème km et j'ai réussi à recoller à sa foulée, sans chercher spécialement à le faire, vers le 15 ème km. Puis j'ai serré les dents pour éviter qu'elle ne me décroche à nouveau. Rétrospectivement, je me demande comment j'ai pu tenir. Je me suis dois peut être vingt fois que je ne tiendrai pas sa foulée et que je devrais laissée ma petite locomotive en short rouge rallié la ligne d'arrivée dans un chrono bien meilleur que le mien. Je soufflais comme un bœuf, parfois une plainte de souffrance s'échappait de mes poumons en détresse. Parfois aussi, j'en ai laissé sortir de ces grimaces sonores, juste pour lui rappeler que j'étais encore là et qu'elle ne me ferais pas céder aussi facilement que tous les gars que nous doublions. Au 20 ème km, j'ai eu cette pensée que sur la ligne, je la laisserai passée, car je lui ai sucé la roue pendant 5 km, et ce n'est pas le petit relais de 500 m que j'ai pris vers le 18 è km qui m'aurait permis de mériter de la vaincre. La balance morale penchait nettement de son coté. Et oui, j'ai pensé ça aussi, que c'était une femme et qu'a la limite cela se suffisait pour rétrocéder une place au scratch. Yoyo le galant. Nous nous sommes donc retrouvé à l'entré du stade pour 400 derniers mètres sur le tartan d'une piste d'athlétisme. Allez,..., sur la ligne je m'efface pour la photo, de toute manière, avec mes entraînements sur piste, je vais la griller comme je veut». Et là , là...après un salut rapide de la main à un spectateur qui devait être de ses proches... Elle s'est envolée. Et comme un macho à la con, je l'ai vu me grigoter mètre après mètre d'une foulée ravageuse l'ultime espoir d'être le +fort. Celui qui reconnait la valeur d'un second en lui octroyant l'insigne honneur d'une victoire accordée ostensiblement. Au final, sous la bannière représentant l'arrivée, elle m'avait pris 30 mètres. Cette expérience m'emmene à penser que la course en elle même peut exalter les sentiments les plus impromptues.On peut s'y découvrir en parti. Bravo madame, vous étiez plus forte que moi...hiers. Après la course, je me suis changé au vestiaire, et alors que je croyait être seul, je suis tombé sur un gars qui semblait pleuré dans le noir et qui solliloquait mains sur le visage.Lorsque j'ai actionné l'interrupteur, je me suis rendu compte qu'il discutait avec un tiers invisible grace à son portable. Il lui racontait qu'il avait fini 13 ème au scratch et 1er espoir en 1h13 et qu'il était "explosé". Ce gars était réellement explosé. Ces champions de course à pied sont vraiment des gars à part. Lui, j'ai pu voir à sa démarche, à son visage, à son attitude en général qu'il était allé puisé au fond de sa motivation et de son corps des ressources, et cela l'avait vidé tant physiquement que psychologiquement. Moi qui pensait me donner à fond lors de mes courses, il me semble aujourd'hui qu'il me reste encore beaucoup à apprendre sur les seuils de douleurs tolérables. Puis j'ai discuté avec un vétéran 2 qualifié pour le championnat de France ,très content de l'être et qui cassait les organisateurs quant au faux départ. Sans savoir ce qui s'était réellement passé, il aurait volontier envoyé l'aiguilleur chargé de guider les coureurs au carrefour incriminé nettoyer les chiottes lors de la prochaine édition des boucles des bords de Seine. Moi pas d'accord bien sur. "N'oublions pas que les les aiguilleurs et autres organisateurs sont des bénévoles et que ce mot est un peu synonyme d'amateurisme-encore que parfois-, mais encore plus de sacrifice. Beaucoup de ses bénévoles auraient certainement préférés courir avec nous plutôt que de nous tendre des gobelets pleins d'eau qu'il devrons ramasser cent mètres plus loin. J'essaye toujours d'avoir un mot gentil, un simple petit merci et un sourire por les gamins et les gens qui s'occupent des ravitos. Sans eux combiens de chrono ne se réaliseraient jamais? Sans compter les hypoglycémies, gamelles, voitures folles évitées de justesse et autres coups de surchauffe évité grace à leur présence. Il est 0h15, je vais me coucher, et je pense en cet instant précis au marathon de Barcelone, ma prochaine course j'èspère. Je n'ai toujours pas recu la confirmation de mon inscription alors que j'ai envoyé un mandat il y a 3 semaines. Qu'importe. Avec où sans mail de confirmation, j'irais au stadium d'esport de Barcelones tacher de récupérer un dossard. Allez les espagnols, soyez pas vache avec un gars qui aurait put être l'un de vos compatriotes. POR FAVOR. |
18/03/2001 VENGA, venga. Non, ce n'est ni une marque de bière, ni le nom d'un quelqconque quidam. C'est le mot pléthoriquement employé pour nous donner du courage durant la course. Les espagnols sont pleins de vie et d'enthousiasme et ce mot à fusé dans toute les tonalités et à toutes les puissances. Vendredi dernier, j'avais récupérer mon dossard au palais des sport de barcelone et pu repérer le terrain, grace à ca, nous avons facilement pu trouver le lieu de la course et pour nous garer. L'oeil sur le chrono, lui suppliait de ralentir.
23/03/01 Allez. Assez de conneries. Venons en à l'essentiel. Même 4 jours après la course, alors que la tension est retombée, je ne me souviens pas avoir plus souffert que lors de ce marathon de Barcelones. Une souffrance à laquelle j'ai résisté à partir du 22ème kilomètres. Il restait 1h30 à encaisser. A chacuns des km, trouver la raison motivant ma persévérance. 1/ Souvent, je parviens à dominer beaucoup de problèmes ou de Caps délicat en pensant que cet instant difficile n'est qu'un mauvais moment à passer. Cela ira mieux, cela ne peut qu'aller mieux.Cette douleur, quelle soit physique ou morale et qui te semble intolérable, d'ici 3 jours tu n'y pensera même plus et si ce n'est pas 3 jours, tu oublieras en 1 an. Qu'importe. 2/ Du 35 ème km jusqu'a l'arrivé, jai courru avec un groupe de 3 licencié au club de RUBI et ma motivation d'alors a été de les accrocher. Ils parlaient entre eux et répondaient au public avec joie et entrain. La chance qu'ils avaient. Deux de ces coureurs emmenaient un troisième convive(et sans le vouloir un quatrième) vers son record au marathon. Record qu'il améliorera de 6 minutes d'ailleurs. J'ai pris leur rythme donc et je n'ai pensé qu'a suivre ce train. Il me semble que nous avons beaucoup doublé, mais je n'en suis pas certain. Mon esprit ne fonctionnait que par emmersion temporaire-comme un apneiste-. Parfois j'emmergais de l'égocentrisme forcené dans lequel la douleur m'aimantait pour entendre des encouragements qui l'instant d'avant n'étaient que des bruits de fond. Echos d'une foule indistincte. 3/ Un km, encore un km. Allez. Même si ca parait au ralenti, ils passent ses satanés kilomètres. 4/ Je n'ai pas fait toute cette préparation pour rien. Je suis prêt. Je peut tenir jusqu'au bout même si mon corps hurle le contraire en cet instant. 5/ Ma famille est là, ils se sont levés à 4 heure ce matin pour rejoindre Barcelone. Est ce que je vais baisser les bras maintenant? Je leur dois un effort de plus. 6/ Tu n'est pas le seul à en baver. Est ce qu'ils se plaignent les autres? Non! Alors avance et essaye de négliger ta douleur. (J'ai essayé mais ni suis guère parvenu). 7/ La température idéale, le terrain plat, l'ambiance sympa, le fait d'être parti parmis les 1000 premiers, ne pas avoir piétiné au départ et ainsi perdu du temps. Jamais, jamais plus tu ne trouveras de Marathon réunissant autant de condition optimale pour la performance. Alors: Pousse la machine, pousse mon ami. Le chrono peut tomber. S'il ne tombe pas, ce n'est pas grave;mais surtout il ne faut pas que tu regrettes, si tu dois échouer à 30 secondes de ton record. Surtout que tu ne puisse pas le regretté donc, ne ralenti pas. Tiens une idées comme ca: que cette douleur générale te rapelle à la vie. Que de raisons bidons ou pas mais qui se succédant ont fait que j'ai tenu et qu'apercevant le boudin de l'arrivé, je sprint pour 400 mètres.Qu'à l'orée de ma délivrance, un flot d'eau et d'isostar remontent mon oesophage et qu'à la vue de mille personnes, sans doute de caméras, je déverse ma bile en de longs jets jaunatres et spasmodiques. Je ne me suis pas arrêté. Je suis arrivé après m'être vidé d'un bon litre de liquide, tout en courant, l'oeil rivé à l'horloge qui égrénait ses secondes si chèrement payée.3heure et.... 7'58", 7'59, 8'00, 8'01"... Quel spectacle affligeant et de frapadingue j'ai pu donner à tous ces gens. Je m'en rend compte aujourd'hui (cela dis ca ne me traumatise pas du tout!). Sur l'instant j'était surtout concentré sur l'objectif. de longs jets jaunatres:-((
Il est possible que je ne recourre jamais de Marathon de ma vie car dans l'excès, il me semble possible de pousser la machine...jusqu'à la arrêt définitif . Je pense que des Marathoniens possèdent ce que certains nomeraient courage, d'autres folie.Qui comme molière trépasseraient au coeur de leurs passion où de leur entêtement c'est selon. Quand on réfléchi a cela à tête reposée, c'est inquiétant. Depuis longtemps je sais que dans l'action je ne me débine pas, mais est ce que cela en vaut la peine?. Tout ca est à creusé. En voici un beau chantier! Une fois l'arrivée franchie, j'ai régurgité une dernière salve de dégueulis liquide. Un secouriste m'a proposé son assistance que j'ai bien évidement déclinée. Au milieu de nous tous, j'ai apercu un mec qui dansait...Oui, il venait de couri 42 km et il dansait. Coureur qui pétait les plombs. "Regardez moi, je suis fort, très fort. Je peut sauter sur place, faire des entrechats, moi j'était prêt, FI de votre douleur" semblait t'il nous dire. Bravo mon gars, je ne sait pas qui tu était, mais je sais que tu en a gardé sous la savate suffisement pour te permettre ton petit numéro de flambeur. Je suis lentement remonté vers la voiture que nous avions pu garée sur une côte rue de lleida, à coté du parc de montjuic. A 200 mètres de ce nouveau but, alors que je tentais de franchir un trottoir un peu plus haut que les autres et qui devait culminer à environ 20 centimètres, une crampe gigantesque m'a terrassée et je me suis retrouvé par terre après avoir gueulé bien fort.AAAHHH. C'est la première fois qu'une telle crampe musculaire me cisaille ainsi.2 gars sympas (des marocains je suppose, des très forts) sont sympathiquement rappliqués pour me masser le mollet droit récalcitrant. J'ai pu me relever difficillement et faire quelques étirements. Il ne faut plus que je néglige les étirements d'après course. Tous le monde était fatigué. S'il y a une prochaine fois, pour l'étranger, je ferais le trajet seul et m'organiserait en conséquence. On échange nos impressions.
J'allais oublié! Si si, c'est vrai! Mon record sur sur Marathon est abaissé de 2 minutes. Tout ca pour ca. risette d'après course...pour la photo of course |
Romilly sur seine
Date: 03/06/01 Lieux: Romilly sur seine Commentaire: Très roulant, bon temps. Distance: 10 km Chrono: 00:37:47 Classement: 85/180 |
04/06/01
J'ai très mal dormi cette nuit.
Comme à chaque fois après une course, j'ai l'impression d'avoir les cellules en fusion. J'imagine, un peu comme ce que ressentirait une bouilloire qu'on aurait oubliée sur le feu, qu'on éteindrait en catastrophe, et dont la température redescendrait tout doucement. Cette image est assez appropriée de ce qui s'est passé hiers pour ma reprise, première course depuis le marathon de Barcelones. C'était à romilly sur seine donc, une ville entre nogent sur seine et Provins qui organisait un 10km FFA réputé plat et rapide. Jusqu'à 2 jours avant la compétition, j'ai en effet hésité à la faire. Cette décision dépendant essentiellement de la température puisque j'avais l'intention de faire un temps. Comme par magie, hiers qui était donc le dimanche J, il faisait envirron 14° ver 10h30, ce qui tranchait avec les 24° que nous avions dus supporter les jours précédents à la même heure. Nous nous sommes déplacés à quatre hiers, moi, les frangins et le père, direction le département de l'Aube. Patrick a couru avec moi les 2 premiers kilomètres, mais il n'était pas entraîneé à la course à pied et c'est grace à son foncier de vélo qu'il m'a épaulé pendant 8 minutes. C'est bizarre, j'ai eu la sensation qu'il était vraiment facile dans l'effort mais il m'a dit ensuite, qu'il aurait difficilement passé sous la barres des 40 minutes et qu'il ne préférait pas se mettre dans le rouge inutilement, vu son record à 35 minutes et quelques secondes je comprends. De plus, il a sa saison de cyclo à poursuivre et il aurait été dommage de risquer une blessure à cause d'un groupe musculaire mal entraîné. Pour en revenir à ma course. Je suis donc parti trop vite et de nombreux coureurs m'ont dépassés durant toute la course. Cette course était d'ailleur l'une des plus relevées, sinon la plus relevée à laquelle j'ai participé. Beaucoup d'équipes de club étaient présentes. Il est vrai qu'ils avaient 17000 francs de prix à se partager. Pour la première fois, j'ai pu tester mon nouveau polar s410 en course. Les données qu'il m'a retourné et que j'ai analysées hiers soir sur le logiciel pc coach m'ont stupéfait. J'ai claqué tous mes repères: 1/ Repères cardiaques: J'ai maintenu durant ce 10 km, une fréquence cardiaque moyenne de 181 pulsations par minute. J'ai atteint un maximum de 188 pls/mn, ce qui par temps relativement frais (il faisit environ 13° là bas) me semble une performance de qualité très rare pour moi. La montée cardiaque a été linéaire. J'ai commencé à 175 pls/mn pour finir à 186 pls/mn. Cela signifie que je n'ai jamais cédé alors que mon sentiment était différent. Les sensations sont souvent trompeuses. 2/ Repères chronomètriques: Si je n'ai rien cédé, il n'empêche que j'ai fait de grossières erreurs de rythme un fois encore. 18'32 au premier 5 000m. Beaucoup trop rapide. J'étais en surégime à la fin de la course, 3'57" avec une pulsation proche de ma fcm. Voilà bien la preuve que je me suis grillé prématurément et que j'ai fini au courage (le dernier kilo rectifié en 3'40"). Alors bien sur, j'ai battu mon record sur 10km route de 26 secondes. Mais il me faudra apprendre à gérer les premiers miles |
Provins
Date: 23/09/01 Lieux: Provins Commentaire: Montées, routes et chemins. Température idéale. Joyeuse ambiance Distance: 16.761km Chrono: 01:12:42 Classement: 167/856 |
23/09/01
Ca fait 4 mois sans compétition.
L'entraînement c'est bien aussi!
La course d'aujourd'hui, je l'ai faite dans un esprit de sportivité pure dans les sens où j'ai souhaité m'imprégner de sensations différentes que la douleur engendrée par la recherche optimale de la performance. Je ne me suis tout de même pas balladé parce que les 17 km composés de 3 tours incluant à chaque fois une côte d'environ 400m estimée à 25% par Patrick. Une côte dont la pente impressionnante semblait inédite à Pascal aussi. Une telle côte ca fait mal si on décide de la franchir en courant.J'y suis parvenu. On était environ 1200 à Provins venu défier la course des remparts. Pittoresques ces remparts d'ailleurs. Comme des illustrations de gamin. Grosse porte massive et murs crénelés trappus. J'estime que c'est l'une des premières course où je parviens à apprécier l'effort. J'ai donc bien géré et si beaucoup de conccurents me doublaient lors de la montée du « trou du chat » Je vous présente le trou du chat! Pendant 3 où 4 kilomètres, j'ai couru derrière un gars de club (asptr, un truc comme ca) dont le rythme me convenait. Il doublait pas mal et ma foi, j'avais suffisement de réserves pour lui emboiter la foulée. On s'est encouragé mutuellement et pour la première fois, j'ai décidé un truc que beaucoup jugerons antisportif (les 2 frangins par exemple) et pourtant. Je lui ai dis « allez. On arrive ensemble ». Et on l'a fait. Une arrivée dans un ensemble presque parfait Je lui ai sérrée la pogne à l'arrivée, j'étais content et à peine entamé. C'est vraiment the first time que je termine aussi frais une course. C'est à peine si j'ai un peu mal ce soir. Le fait d'avoir conservé quelques réserves me permet de récupérer de façon hallucinante. J'ai l'impression que je pourrais dès ce soir, CAD 7 heures aprés la course (nous sommes partis à 10h du mat), ressortir pour un entrainement un peu poussé. Pas trop quand même. La petite ballade, l'ambiance festive et les spectateurs nombreux ont participés à rendre cette heure et quart de course agréable aux frangins et au père qui n'étaient pas les derniers à participer. Tout est bien. J'y suis allé les mains dans les poches. J'en suis revenu le sourire aux lèvres. C'est ca le sport! |
11/11/2001
Je voulais participer à une épreuve combinée.
Et bien voilà.
J'ai bouclé mon premier duathlon aujourd'hui.
Papa, Maman est venu aussi, ainsi que pascal qui a fait le déplacement depuis la drome. Sous un beau soleil et un froid sec, j'ai couru 5 km, pédalé 30 km et recouru 5 km. Ce sont les distances annoncés par l'organisation. En fait au vu des temps réalisés et de mes sensations, je pense que le parcours course à pied toisait plutôt dans les 4800m. Nous étions 80 conccurents au départ. Une troupe très colorée car beaucoup de triathlètes et de cyclistes la composait; et leurs accoutrements sont vraiment tape à l'oeil. C'est pour se signaler au voitures bien sur puisqu'ils en partage habituellement le territoire. La course à pied, c'était un vrai petit cross. En effet, nous avons empruntés des chemins herbeux et parfois gadouilleux sur d'assez longues distances. Lors du premier tour, à l'entré du parc à vélo, je me situait dans la moyenne des conncurents au classement scratch. Premier 5000m en bonne position Le casque, les lunettes, l'imper enfilés, j'ai enfourché mon vélo et roule jeunesse. Confiant le yoyo. La veille encore, j'espérais faire un truc en vélo. Du style conserver ma place au scratch . Dans ma petite tête, les capacités aérobies seules me permettraient de maintenir la comparaison par rapport aux autres. Maintenant je sais que je me suis surestimé. Mon matériel était aussi basique que mes qualités musculaire de cycliste. J'ai vite saisis que le parcours à vélo allait être un chemin de croix. Tout le long de celui ci, des bombes humaines sur des engins à 2 plaques, parfois munis de roues lenticulaires, me passaient, que dis je, m'enrhumaient. Je sais à quoi m'en tenir maintenant Je suis Zéro à vélo. Un trentaine de coureurs m'ont doublés. Je me suis constement planté dans les passages de vitesse. J'anticipais où j'étais en retard par rapport au dénivellé. Je me suis même permis d'échapper ma gourde et je l'ai récupérer en faisant demi tour en pleine course. Des paquets de coureurs compact me doublaient donc. Le strekking, comme il dise, était permit. Le strekking, c'est le fait de rouler en peloton. Personellement, je craignais un peu de coller à la roue des conccurents. Je l'ai fait pendant 500m pour tester la chose et effectivement, c'est bien plus économique de rouler en utilisant l'aspiration d'un prédécesseur. Le long des 3 derniers kilomètres, un petit vent de face ma scotché un peu plus au goudron. De retour au parc à vélo, j'en suis descendu, du vélo, et là mon mollet droit s'est rappellé au mot crampe. Comme une longue et épaisse aiguille qui s'incruste profondément entre vos mucles. C'est ca la sensation que procure une crampe. J'ai déposé le vélo sur mon rack (le N°57) en prenant mon temps pour essayer de délasser mes muscles endoloris et pour éviter les crampes que je sentaient monter aux quadriceps. Au parc à vélo je tente de récupérer Peu à peu, au fil des kilomètres mes muscles ont retrouvés quelques automatismes et j'ai pu accélérer. Bien Out quand même le yoyo puisque j'ai faillis me planter de parcours et que des gamins qui jouaient au foot m'on heureusement avertis que je faisait fausse route-et là c'est au propre-. J'ai donc couru environ 150 mètres de plus et franchement, ce n'était indispensable. C'est fini A renouveller en intensifiant l'entrainement à 2 roues. Surtout plus de longues sorties qui me permettrons outre un travail en endurance basique, surtout de «sentir le vélo». La famille avait l'air ravie. Tant mieux. C'est aussi ca le sport. |
Villepreux
Date: 18/11/01 Lieux: Villepreux Commentaire: En ville et plat. Froid Distance: 5km Chrono: 00:18:18 Classement: 9/50 |
18/11/2001 Je ne voulais pas finir mon année sportive sur un semi échec à Bray. En farfouillant dans le calendrier des
courses, j'ai trouvé ce que je cherchais, à savoir un 5 bornes, prologue d'un 10 et pas trop éloigné en
banlieue.
Au téléphone, on m'a dis que le parcours était plat et sur route goudronnée. La météo annoncait une matinée frisquet, mais sans vent. TOUT était vrai. -Lever ce matin=7h15 -2 barres de céréales, 33cl de jus de fruit multivitamines. -Dernières vérifications d'usage et les autres. -Route, direction st denis, asnières, avec le plan mappy édité grace au WEB. -Erreur de route, bien sur, à rocquencourt (4km supplémentaire). -Arrivé à Villepreux à 8h45. Dossard, tentative d'échauffement. -Départ donné après 20 minutes d'attente. Nous nous sommes gelés parce que le binome de policier chargé de vérifier la sécurisation du parcours est arrivé en retard. Nous les avons gentillement chambrés à la fin de leur inspection. Cette semaine, j'ai profité de mes vacances pour faire entre autre, tous les jours du sport. Course où vélo. Parfois les 2 le même jour. Je me sentais tellement bien sur ma lancée, que je n'ai pas pus me retenir samedi, et au lieu d'un entrainement pépère, et sans doute pour me tranquiliser sur l'état de ma condition physique, j'ai couru en résistance un peu plus de 4 kilomètres à 16 km/h. Et évidement, j'ai payé cette bévue de junior..de cadet...de minime, en fin de course aujourd'hui. J'ai commencé à caler 1.5 km avant l'arrivée. Bon, je m'en doutais, et donc je suis persuadé que je vaux actuellement mieux que ces 18'18 qui constituent pourtant mon nouveau record sur 5 kilomètres. C'est pas si mal et je pourrais finir l'année avec cette course au palmarès sans remord, ni honte. APPENDUM Je suis en train de murir un truc. Gebresselassie a annoncé qu'il courrait son premier marathon en avril 2002. Ca devrait être sympa d'être dans la même course que lui et paul tergat. Je pourrait peut être les apercevoirent et le approcher à l'entraînement. Je n'ai ni l'âge ni le caractère pour porter haut qui que ce soit, mais j'avoue que j'éprouve une certaine admiration pour ces coureurs de fond chez qui il reste une trace de sportivité et d'humanité. Par contre l'organisation de ce projet risque d'être hardue. Il me semble que seuls les coureurs faisant appel à un voyagiste et munis par son biais de dossard peuvent participer. |
Coupvray
Date: 02/12/01 Lieux: Coupvray Commentaire: Gadoue et côtes d'enfer Distance: 8.5km (cross) Chrono: 00:40:31 Classement: 20/40 |
02/12/2001 Ca commence mal! Votre ceinture de cardio glisse de votre torse sitôt le départ donné et se retrouve
ballotant inutilement sur votre nombril.Cela aurait pu...aurait du..aurait pu ! perturber et énerver.
Vous n'avez plus vos repères habituels! Et alors? C'est ton cardio qui cravache l'ami? Sur ses pensées constructives,Vous oubliez au bout de cinq cent mètres cette petite mésaventure et reprener le fil naturel de vos sensations et des images qui les habillent. De la boue. De la gadoue. Du paté de terre. Précédement trituré et malaxé par cinq cents pieds décidés à en découdre et harnachés de dangereuses pointes d'acier. Des côtes, très pentues qui finissent par s'assagirent et d'autres qui cachées à votre regard par la forêt se présentent avec leurs dénivellés insensés à vos muscles bien entamés. Déjà! Des glissades récupérées en funambule. Des obstacles, des souches, des racines et autre pierres qu'il faut franchir plus rapidement que vous ne l'auriez souhaité, parce qu'un collègue pousse derrière. D'anciens trous d'obus qu'il faut effacer comme de mauvais souvenirs. Des conccurents qui cassent et d'autres qui s'envolent sur les fameuses pentes, ces collines de l'enfer! Vous êtes derrière, à les admirer embrayer comme des tracteurs ces amis dans l'effort, et vous, vous cherchez une case pas trop savonneuse où poser votre pied gauche parce que le droit se démerdera toujours. Ils vous larguent, et pourtant vous êtes à fond! Allez! Vous recollerez sur le plat et dans la descente puisque votre point fort c'est la vélocité et l'économie du geste. Encore cette pente! C'est pas possible! Et dire qu'il faudra la gravir une troisième fois! La voici donc face à vous pour un second passage. Elle vous éprouve alors de telle manière que parvenu à son fait, un haut le coeur vous oblige à marcher vingt mètres. Pas d'inquiétude.Votre orgueil, soutenu par cet instant de repit salvateur vous poussera à persévérer. Lutte contre les éléments, qui se liguant vous poussent à mille attentions alors que vous n'aspirez qu'à écouter votre corps torturé. Regard attentionné sur la mélasse pour dénicher un endroit suffisement sec pour déplaire à une grenouille. Regard devant votre prédecesseur qui vous cache les imprévus du parcours. Hélas, son père n'était pas vitrier. Regard sur la foulée de ce même conccurent dont les petons armés de pointes pourraient labourer votre chairs, certainement jusqu'à l'os. Et si c'est l'os du crâne, cela peut être douloureux.C'est cà l'expérience! Au prochain tour, vous lui laisserez un peu plus d'avance à votre prédécesseur. Ainsi, vous verrez plus loin. Il n'est pas question de se laisser décrocher, non, non, mais juste d'avoir un peu plus de profondeur de vision. Allez, c'est bien! Vous finissez par un sprint progressif de 150 mètres qui éternue votre adversaire du moment de trente milles centimètres. Joli! Vous retrouver peu à peuet en même temps que votre souffle votre conscience et vous remarquez la troupe, nombreuse, de ceux qui sont arrivés avant vous, qui boivent un coup, grignotent un petit beurre et alors, et bien alors, votre égo se calme instantanément. Non, vous n'êtes pas champion de quoi que ce soit. Vous avez voulus tentez une nouvelle aventure sportive et l'avez réalisée alors que la veille encore vous hésitiez à participer et vous cherchiez un tas de raisons très valables pour rester peinard dans vos pénates. Je n'ai plus chaussées les pointes depuis 1 ans. J'ai conduit un entrainement intense il y a 2 jours et je n'ai pas récupéré et patati, et pa.... C'est bizarre, mais finalement, vous vous êtes levé ce matin à huit heures alors que beaucoup n'aspirent qu'au repos dominical. Tranquilement, vous avez ramassé votre sac et l'avez balancé dans votre voiture qui à trouvé toute seule son chemin. Brave mégane! Vous êtes même arrivé sur place avec 2 heures d'avance et avez pris plaisir à voir s'éclater, lors des courses précédant la votre et dans la boue, des ribambelles de gamins sportifs, benjamins, pupilles où poussins parmis lesquels, peut être, un futur champion. Une chose est certaine. Pendant ces 40 minutes et trente et une seconde à Coupvray dans la seine et marne, vous avez oubliez tous vos emmedements. Enfin, disons que vous vous en êtes créez d'autres, mais ceux là au moins, vous les avez choisis and now, you feel gooood! Est ce une ode au masochisme? C'est exactement l'inverse! C'est un cross en hivers! |