Cergy pontoise (cross), 9,9km |
Bondy, 10km |
Villenoy, 15km |
Pantin, 5km |
Bussy saint georges, 10km |
Amiens, semi marathon |
Montereau, 10km |
Villepinte, semi marathon |
Villepinte
Date: 03/02/2002 Lieux: Villepinte (parc du sausset) Commentaire: Cross dans le parc. Distance: 9,76km Chrono: 00:39:42 Classement: 19/46 (SEV) masculin |
Suivez la ligne |
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Sur l'air des champs elysées (J Dassin)
C'était hiers,Je m'balladais Tranquille peinard, sur mon vélo Direction du parc du Sausset, En plus, il faisait beau. Et J'suis tombé ouaih en arrêt d'vant un papier très coloré Qui indiquait a qui le veut: Ici on court mon vieux. REFRAIN Au parc du sausset, lalalalala. Au parc du sausset, lalalalala C' dimanche on a cavalé Y m'semble comme des dératés Et pour la grande majorité Sans but particulier. Au parc du sausset, lalalalala. Au parc du sausset, lalalalala C'était juste pour s'délasser Et ma fois on y ai arrivé Alors, P't être que l'an prochain On r'trouvera le chemin FIN DU REFRAIN Des espoirs sans désespoirs Des seniors qu'en veulent encore Vétérans à bas les ans Yo était dans le lot Et lorsqu'enfin libéré Par un starter jamais pressé :-)) Nous nous sommes tous précipités Dans les champs et les prés. REFRAIN Quelques côtes avons montées Petites côtes, mais répétées, Tout ca sous un temps parfait, Merci à qui l'on sait! Virages virent bien serrés Nombres virages réitérés On en a eu pour nos euros Quel manque de pot. REFRAIN |
Bondy
Date: 17/03/2002 Lieux: Bondy Commentaire: Pluvieux, très plat. Distance: 10 km Chrono: 00:39:40 Classement: 30/91 |
17/03/2002
Bondy Je me suis bien planté aujourd'hui! Cette course qui était une préparation pour Villenoy, dans deux semaines, je la souhaitais rapide et en dedans. Hors, j'ai été lent et j'ai forcé. Ca ressemble un peu au résultat du semi de Quimper, il y a 2 ans. C'est mauvais! J'ai merdé avec mon chrono, et ce soir, je ne connais même pas mon temps final réel. A priori autour des 40 minutes, peut être un peu moins? C'est mauvais! Au vu de mes temps a l'entraînement, j'estimais..., je surestimais mon potentiel à 38'15 pour les 10 km, moins même. Et bien ? C'est mauvais! Il pleuviotait et les routes glissaient un peu, soit. Pourtant la course était plate et rapide, donc? C'est mauvais! Comme d'habitude, je me suis retrouvé dans les derniers au moment du départ, et j'ai piétiné durant 15 à 20 secondes. Les organisateurs ont négligés les marquages des distances et quid de mes temps de passage? Pas évident à gérer ça non plus!. Appendum du 28/03/02 J'ai reçus les résultats aujourd'hui par la poste et je fais 39'40. Pendant la course, je me suis trouvé côte à côte avec un gars durant les 5-6 derniers km. C'était un cracheur, comme il y en a beaucoup dans les pelotons. TOTO est en vu! Toutefois, je fais attention et je prends soin de déposer mon mollard loin des regards des spectateurs et des mollets de mes confrères coureurs. Ce gars là, il n'avait pas du tout la même optique du sport que moi. Alors que nous étions cote à cote, il crachait de mon coté juste devant moi, parfois presque sur mes godasses style, “toi j't'aurais. Tu peux toujours t'accrocher”. A moins qu'il ne souffrit de torticolis ? :-))). A chaque virage, alors que je me trouvais à l'intérieur, il se débrouillais pour me couper la route de telle façon que soit je ralentissais, soit je me tapais la voiture garée là. A chaque fois, j'étais donc obligé de piler puis de relancer l'allure avec 3 mètres de retard. A un moment, sur une portion droite, j'accélérais pour tenter de le déposer, et alors que j'avais presque un mètre d'avance, comme par hasard, son pied a frapper le mien. Je ne suis pas tombé, mais j'ai du piétiné et ca a coupé mon élan. Il a pu recoller. Il s'est excusé mais je soupçonnais un coup foireux et volontaire. Je suis suffisamment naïf pour douter encore qu'il l'ai fait exprès Ca me parait ...trop. Enfin sur l'instant, j'avais une petite rage ! A ce moment, j'ai décidé de ne pas lâcher et puisqu'il voulait un challenge, OK, on ira jusque sur la ligne . Au fil des 2-3 derniers kilos on s'est retrouvé au coude à coude. Très proche. Si proche, qu'a deux reprises, mon coude toucha sa main (Moi, c'était involontaire et je m'excusais), la seconde fois assez brutalement. Parfois, nos épaules se frolaient, il me semble qu'à un moment, je lui ai foutu un bon petit coup d'épaule(involontaire aussi!). Sur une portion venteuse, au passage du stade, il a tenté de se planquer derrière moi, j'ai bondi sur le coté dans la seconde même. Faut pas déconner. Le yoyo, il est pas méchant mais quand même! On s'est donc fait notre petite gueguerre de telle manière qu'on a du doubler 2 où 3 gars sans trop les voir (je l'ai su à posteriori parce que papa comptait mon classement pour chaque tour, il y avait 3 tours et lors du dernier, j'ai gagné 2 places). Tout s'est joué sur les 500 derniers mètres. Comme prévu. Je me suis concentré sur un collègue qui 10- 15 mètres devant nous pensait assurer sa place peinard. J'ai donné un bon coup de collier et dans mon crâne, j'ai gommé le toto. Il n'existais plus. Il était mort. De toute façon, s'il avait tenté de résister, ca aurait fait mal (il a peut être essayé après tout). Quitte à atomiser mon cardiofréquencemètre, il ne passerait pas. Effectivement... et heureusement, toto a explosé à l'accélération. A l'entrée des 100 mètres avant l'arrivé, je me suis donc trouvé cote a cote avec notre prédécesseur qui m'a contré. Il voulait pas se laisser manger. Un vrai sportif! Presque un sprint. D'après moi, nous sommes arrivé exaeco, toutefois j'ai du couper mon effort avant la ligne pour éviter une officielle qui se trouvait 2 mètres derrière celle ci. Bon ok, là on se dit que le compte rendu de la course est achevé. Que nenni. Alors que j'avançais en reprenant mon souffle dans le couloir d'arrivée et que je décrochais mon dossard, toto qui avait 20 mètres de retard à l'arrivée, a tenté de passer devant pour donner son dossard avant le mien. L'air de rien. C'est en revoyant la cassette de la vidéo que c'est flagrant. La chargée des dossards ne s'est pas faite avoir. Merci a elle. Juste pour voir, et alors que sa femme le félicitait, je me suis approché de toto et je lui ai tendu la pogne avec un sourire cordial et en le regardant. Il m'a dis “belle course”, j'ai fait un petit clin d'oeil, et voilà, la fin du compte rendu. |
Villenoy
Date: 01/04/2002 Lieux: Villenoy (77) Commentaire: rapide, tmps parfait Distance: 15km Chrono: 00:58:09 Classement: 20/156 classement général |
02/04/2002 Hier. A villenoy, 77. Quelle belle journée! Sportive et partagée! Au propre comme au figurée. J'ai battu mon record sur la distance au delà de mes espérances. Patrick aussi a amélioré son meilleur temps sur 15 km, et cela malgré une petite indisposition due au fait qu'il était affûté au possible. Alors évidement, le premier microbe un peu tenace; il est resté. Qu'importe, l'essentiel est acquis pour lui et grâce a son caractère de compétiteur: Record à l'arrivée! Grande nouvelle. C'est même la meilleure nouvelle! Pascal a participé avec nous et a bouclé ces 15 bornes plats et agréables. Après 2 ans de galère avec son pied et toutes ses blessures à répétition, il semble apte a reprendre un entraînement. J'ai la sensation que la course d'hier l'a conforté dans cette intention. Le plus fort d'entre nous va donc relancer la machine et connaître de nouveau la spirale grisante de la progression. Combien de temps avant qu'on ne le voit de nouveau loin devant disputer des places d'honneur? Deux mois? Trois mois? J'espère qu'il parviendra a optimiser son entraînement et ses efforts. C'est la forme pour nous trois, Great health. Le CR: Lorsque le starter a claqué, j'était devant je me suis placé en deuxième ligne parmis les coureurs à mon niveau. Ca déboulait de partout au départ. C'est toujours impressionnant d'ailleurs les cinquantes premières foulées. 150 coureurs et coureuses, ca martèle sur le bitume telle une horde sauvage. L'adrénaline où l'impatience aidant, peu d'entre nous parviennent à gérer l'effort au début de la course et au fur et à mesure des centaines de mètres, les fréquences et les amplitudes des foulées se modifient sensiblement. La mienne comme les autres puisque j'ai bouclé le premier kilomètre 14 secondes + vite que la moyenne de ceux à venir. Je me suis fait pas mal doublé lors des 3 premiers 1000 mètres. A partir du 3000, donc, j'ai stabilisé ma position, puis, peu à peu, j'ai rattrapé deux coureurs. Souvent, j'ai épié mon cardio durant cette course et heureusement que je n'ai pas suivis mes repères cardiaques habituels, sinon j'aurais implosé hier. Ma fréquence au seuil était donc de 174 pls/minutes au lieu des 177 en temps normal. Cette modification est due à l'entraînement, et je l'ai bien intégré. Les temps de passage que j'ai relevés m'ont motivés. Je passe en 19'06 au 5000 ”C'est toujours 1 minutes de gagner sur la moyenne à atteindre pour passer sous ma barre objectif de l'heure”. Telle était ma pensée. Les kilos défilent. “Ca alors, je ne ralentis pas. Je ne suis jamais passé en dessous des 4 mn au kilos et ceux que j'alignent actuellement en 3'51, 3'58...sont tenables. C'est la forme. Ne cède rien. C'est bientôt finis et la récompense est au bout de l'effort”. Puis 38'41 au 10000.”Bien, maintenant, il faut tenir. Plus que 5 km. Allez. Tu ne dois pas descendre sous les 4mn au kilo. Tu peut le faire, alors fait le”!. Appendum du 03/04/2002 Je l'ai fait! Jusqu'au dernier kilomètre. Ultime effort, où je suis parvenu à reprendre 3 places au scratch dont les derniers 200 mètres où une accélération m'a permis de passer 2 collègues. Arrivée rapide donc et beaucoup de joie lorsque j'ai vu mon chrono. Une minute en dessous de mes estimations les + optimistes. RAD=rien a dire CLF=c'est la forme. PQCD=pourvu que ca dure. |
Pantin
Date: 08/05/2002 Lieux: Pantin Commentaire: tmps parfait Distance: 5km Chrono: 00:17:49 Classement: 7/91 |
Un petit trucage, juste pour résumé l'affaire |
08/05/2002
5000m à Pantin. En compagnie des frangins et de maman à la régie vidéo. J'étais prêt! Et pourtant, jusqu'à mi course j'en ai douté. Nous sommes restés ensemble avec Patrick pendant environ 2500m. Constat: Après presque 5 années de pratique sportive régulière et parfois intense, je progresse encore. Je résiste de mieux en mieux à la montée d'acide lactique. Je bas mes records sur 15 km et sur 5 km avec une sensation de moindre souffrance alors qu'en fait, mon effort est au moins qualitativement équivalent. C'est là une notion que j'avais du mal à appréhendée auparavant, et pourtant, un entraînement bien mené permet de courir plus vite en compétition avec une sensation de moindre dépense. |
Bussy saint georges
Date: 26/05/2002 Lieux: Bussy saint georges Commentaire: pluie Distance: 10km Chrono: 00:38:52 Classement: 38/357 classement général |
26/05/2002 Sous un temps capricieux, par moments TRES mouillé et venteux, nous, CAD environ 300 coureurs étions prêt à en découdre contre nous même. J'y étais, Pascal y était et j'y ai même rencontré Ahmed, un client du taf. Je pensais bien l'y voir puisque je savais qu'il courrait et qu'il habitait Bussy, comme moi, bientôt.. Il m'a dit que 2 de ses potes devaient participer à la course également, mais que ce "satané" certificat médical les en a dissuadés. C'est vraiment une plaie cette obligation. La ffa dessert l'idéal de l'athlétisme sur ce coup là. Un petit topo sur la course: Au fil des kilomètres, l'eau a saturée mes godasse et, à mi course, elles pesaient le double. Inexorablement, j'ai donc ralenti. Alors que je courrais sur les base de mon record (1er 5000 en 18'49), j'ai brutalement craqué pour tourné le dernier 5000 à 4'01 de moyenne au kilo. Lamentable, et pourtant, je me suis déchire" pour parvenir à descendre sous les 39'. J'ai longtemps couru au coté d'un Vétéran 2 (+50 ans) a qui il est arrivé une petite mésaventure hélas prévisible pour cette course, il a glissé à un virage un peu serré et s'est fortement râpée la cuisse sur le bitume. Tout ca alors qu'il était dans le peloton de tête des V 2 por la victoire dans sa catégorie. Malgré une légitime déception, il a finit quand même, juste devant moi. Bravo! C'a fait parti de l'esprit. Sport spirit! Ye Ye Yes |
Amiens
Date: 16/06/2002 Lieux: Amiens Commentaire: Chaleur et cotes Distance: Semi marathon Chrono: 01:32:53 Classement: 16/environ120 arrivants classement général |
Remarquez l'ombre au sol! |
16/06/2002 20/06/2002 La course était baptisée la cheminote. Organisée par la sncf of course! Courue le 16/06 Voici quelques chiffres qui parleront à qui sait les lires. Pieds droit=8 ampoules dont un ongle noir Pieds gauche=7 ampoules 21.1km 1heure 32' 53” 26° environ à l'ombre. (mais nous avons courus en plein soleil)! 67 kg au départ. 65 kg à la maison! Vraisemblablement 64kg à l'arrivée ! Pour affiner un peu cet inventaire, voici l'explication sur l'état de mes pieds. J'avais oubliés mes new balance dans la voiture et j'ai voulus essayer avec mes chaussures d'entrainement pour leur amortis supérieur. Bon, ben voilà quoi. Avec la transpiration, Ca frottais de partout C'est pas passé, mais 2 jours après la course, j'ai percées mes ampoules et j'ai bien cicatrisé. Du point de vus du coureur, ces ampoules ne m'ont de toute façon pas handicapé. Le facteur limitant dimanche, c'était évidement la chaleur. Je m'étais entraîné pour m'approcher de mon record sur semi et tourner les 21 km 100 à la vitesse moyenne de 4' au km. J'ai donc essayé de passer en force, mais je me suis écroulé comme tous les copains au fil des kilomètres. 1er kilo: 3'41(bien frappé le gaillard) 5 ème en 20'10 10 éme en 42' Puis de pire en pire, avec un cardio qui à la fin s'est stabilisé au alentour des 180 pls minutes. J'étais à fond! La preuve Durant la course, avons fait l'élastique pendant presque 1 heure avec un grand collègue (+ d'1,90m), coureur du val de sommes car parmis les coureurs “de fond”, je suis bien meilleur descendeur que grimpeur! Je me faisais donc largué durant les longues ascensions du parcours (parfois 500m de faux plat) alors que pendant les descentes, je recollais à sa foulée. Je suis notement parvenu sur le plus long dénivelé, et en fin de course, à lui reprendre 150 mètres. Ce gars était vraiment sympa et sportif dans l'âme. Alors que j'avais loupé le ravitaillement en eau, il m'a refilé uns des deux gobelets d'H2O, et en échange, je lui ai donné la boisson énergétique que j'avais confondu avec l'eau. On a discuté pendant la course et à l'arrivée, on s'est félicité. J'ai hésiter pendant quelques instants à franchir la ligne avec lui, pour le fun et le sport. Mais non. Et lors du dernier kilomètre, je suis parvenu, va savoir comment à accélérer. A ce moment, je n'ai plus relaché mon effort et peu à peu j'ai pris de l'avance. Le principal et l'essentiel de ce CR, le voici: Merci ! Merci aux habitants des villages que nous avons traversés aller et retour. Alors que nous souffrions de la chaleur et que la fin du parcours promettait d'être TRES pénible. Certains ont sortis leurs tuyaux d'arrosage et et des arcs d'eaux bienfaisants coupaient parfois la route. Je restais plusieurs secondes à me faire asperger de la tête aux pieds par des gens qui rigolaient de me voir heureux sous cette pluie artificielle mais combien revigorante. Je repartais rafraîchis et reposais mon coeur mis à rude épreuve par la chaleur et l'effort. Merci encore et comme je l'ai dis à l'une d'entre vous, je l'écrit aujourd'hui. vous m'avez sauvez la vie! Ca s'est passé à Amiens, près des hortillonnages, qui ont bien plus à Maman, par un chaud après midi de fin de printemps qui respirait la sérénité et la tranquillité au diapason des gens. |
Montereau
Date: 06/09/2002 Lieux: Montereau Commentaire: Densité de très bons coureurs, pluie Distance: 10km Chrono: 00:37:48 Classement: 98/350 classement général |
Trio à l'échauffement. |
Montereau Quatre partîmes ce matin Sous un temps incertain Avec l'espoir au coeur D'un moment de bonheur Pour papa dans l'action s'immerger Patrick son record approché Et Pascal progresser de joie emplirait Moi mon record trépasser Constat:Moins d'une heure pour parvenir à destination! Réponse:C'est cà les merveilles du progrès autoroutier. Constat:Course sur une chaussée mouillée mais plate. Réponse:On perd donc en accroche au sol, mais ça roule. Constat:Dégressivité de mes temps au km, à part sur le dernier que j'ai couru + rapidement que ma vitesse record moyenne sur 5000m. Réponse:C'a veut dire que j'ai trop forcé au début, et que de nouveau, je me suis déchiré au finish. J'ai finis en soufflant comme un train à vapeur. On devait m'entendre arriver de cent mètres. Une respiration rauque, comme un cri à chaque expiration, un râle d'agonie. Han... Constat:Les derniers hectomètres furent très rapides. Réponse:Car j'ai été motivé par un gars devant. C'était un militaire, un hussard tout de orange vêtu qui a largués ses collègues qui eux, faisaient leurs footing dominical. On a accéléré progressivement, mais je ne suis jamais parvenu à le déposer. C'est grace à lui, si j'ai battu mon record d'une seconde. Chèrement payée la seconde d'ailleurs. Constat:Fiouuuu! Que d'effort à l'entraînement pour un gain si minime. Réponse:Heureux quand même! |
Villepinte
Date: 13/09/2002 Lieux: Villepinte Commentaire: Température idéale Distance: Semi marathon Chrono: 01:22:58 Classement: 22/148 |
14/10/2002 Et bien voilà. J'ai mal aux jambes aujourd'hui. Moi qui me félicitait après Montereau de n'avoir ressenti aucune douleur physiques, ce qui à mes yeux prouvait la qualité de ma préparation; et bien après le semi d'hier, ce n'est plus le cas. Aie, aie les quadriceps. Ouille les jumeaux (mollets). Boum les fessiers. Un semi?... Mais oui, un semi!. Pascal me l'avait proposé le jours même après la course de Montereau, et j'ai dis OK... Parce que je n'avais pas de douleurs. Parce que j'avais envie de courir un semi (pout tenter de battre mon record) depuis un où deux mois. Parce que c'est sympa lorsque l'on cours avec les frangins comme à Montereau. Parce que... Parce que... Entre dimanche dernier et hiers, la semaine a égrenée ses jours entre boulot et séance d'entraînement. On s'est même permit l'extra d'un petit foot lundi et j'ai fait une séance de fractionné sur 400m jeudi. J'y ai rencontré un V2 sympa (une bête en moins de 35 mn au 10000) qui a chronométré mes fractions et qui m'a proposé de venir faire un petit tour avec son club si le coeur m'en disait et pour rompre la monotonie des entraînements perso. Il m'a félicité en me disant qu'il devenait rare que les gens se fasse un peu mal dans leur vie. Un adepte du goût de l'effort. Comme le sont tous les coureurs. Mais des adeptes de l'effort individuel à mon sens! Le CR: Lever vers 7h30. J'ai ingurgité une bonne part du gâteau énergétique(carbocake) que les frères m'avaient conseillé. Hyper digeste et à diffusion lente parait t'il. C'est vrai qu'a Montereau, j'en avais consommé 2 heures avant la course et que je n'ai pas eu de hauts le coeur habituels après l'accélération du dernier km. Allez, j'avoue, ca a marché à merveille pour cette course également. Aucune gêne abdominale et des ressources disponibles durant plus d'une heure. Suite du CR: Direction Villepinte où nous sommes arrivés au point de RDV 5 minute après notre départ de la maison. Échauffement léger pour moi. Comme d'habitude avant une course longue. Et c'était parti pour 3 tours. Avec pascal, nous courrerons ensemble durant 21 km, nous protégeant successivement lors des quelques passages exposés au léger vent. Les 10 premiers km, nous avons intégré un groupe de 5-6 collègues où j'ai reconnu un gars que j'ai souvent croisé lors de mes entraînements à la poudrerie et qui m'a battu a chaque courses où nous nous retrouvions. Depuis longtemps, je pensais qu'un jour, peut être, je pourrais l'accrocher. C'est un attaquant. Comme au cross du SAUSSET? Il lançait des accélérations pour dynamiter le groupe, et ça a payé. Les coureurs s'égrenaient sous ses coups de boutoirs, et au fil des kilomètres, j'ai vraiment douté de pouvoir tenir aujourd'hui, une fois de plus, le rythme imprimé et les boostes successifs. J'ai finalement décidé de me porter en avant pour que nul ne puisse dire que je suis un "suceur de roue", et avec pascal, nous avons à notre tour portée une petite attaque qui nous a définitivement extrait du petit groupe de rescapés. Nous avons alors commencé notre petite course d'équipe qui nous emmené à rattraper pas mal de coureurs. Vers le 18 ème km, j'ai une baisse de régime assez nette et je profite du dernier ravito pour récupérer et m'hydrater. C'est incroyable, mais ses 30 secondes de ralentissements m'ont permit de récupérer des forces venus de je ne sais où. Magique, comme toujours, dans l'effort on s'étonne des capacités du corps à trouver des ressources et au moral à tenir sans faillir les kilomètres alors que l'on pense s'écrouler dans les mètres à venir. A l'orée du dernier 1000mètres, je dis à Pascal: -Allez, On arrive ensemble, pour la photo.- Réponse:- Non, non, jusqu'au bout, on fait un sprint- Intensité du moment. Deux sprints sont lancés Les 100 derniers mètres, nous avons donc sprinté, j'ai passé l'arrivée un peu en tête mais je n'oublie pas qu'a plusieurs reprises, Pascal m'a attendu. Sur une course au train et à son maximum, il valit certainement une minute où deux de moins que son temps final effectif. Perso, j'ai explosé mon record sur semi marathon de 2 minutes 30.Incroyable. J'étais vraiment heureux après la course. |