Retour zone perso

Mes courses 2003

cliquez sur les ronds bleu pour parvenir à la destination souhaitée.

GO Villepinte (cross): 9.25
GO Charenton le pont : 15Km
GO Saint pierre les elbeufs : 10km
GO Bussy saint georges : 10km
GO Plessis trevise : 5.2Km
GO Sablonnieres : 10Km
GO Torcy : 10Km
GO Bois d'arcy : 8km
GO Montereau : 10km
GO Tremblay en france : 5km
GO Orléans : 10km


linerunner



retour Villepinte

Date: 02/02/2003
Lieux: Villepinte (parc du sausset)
Commentaire: Cross dans le parc dans la neige.
Distance: environ 9km
Chrono: 00:36:03
Classement homme: 20/60


Comme disent les gens cultivés : "ça vous prend comme une envie de pisser !.

On se lève un matin, et alors que dehors règne un temps de chien (la veille encore, il neigeait comme rarement par ici).
Alors que ce jour si triste "semble-t-il" est un dimanche et que d'aucuns songent au farniente, voire ne songent pas du tout.
Alors que out ça et bien d'autres choses encore qui aurait dû me dissuader.
J'ai attrapé mes pointes, direction parc du sausset à Villepinte, pour participer au cross, comme indiqué sur le calendrier, des courses.
Je retires mon dossard.
Je suis juste venu aujourd'hui en quête des sensations de la compétition et de l'effort un peu poussé.
Léger échauffement, et départ sans intention de record.
Je suis le train sautillant des coureurs que guident quelques rubans blancs et rouges vers leur destin (Rubalise de signalisation de chantier), lorsque soudain, le convoi se disloque en groupes épars.
-"C'est par là!
-"Mais non, les rubans mènent par là bas" .
Et le train se reformer doucement alors que tout le monde s'interroge quant à la route à tenir comme dirait bison futé.
Finalement il explose de nouveau deux cents mètres plus loin.
Alors :
l'un de nous crie :
-"On retourne au départ" .
-"Quelqu'un a cassé les rubans qui tracent le parcours" .
-"C'est le bordel !
Nous sommes tous d'accord et l'on trotte en rigolant vers la ligne de départ où le speaker dubitatif, voit un paquet de coureurs multicolores, hilares ou débonnaires, rallié + tôt que prévu les pénates des stands d'organisation de course.
Nous avons donc eu droit à un deuxième départ, qui était le bon !
70 givrés, nous sommes donc élancés dans la bouillasse en défiant les buttes courtes mais pentues d'un parc de Villepinte blanc et glacé pour la circonstance.
J'y ai craché un peu mes poumons comme dit l'allocution populaire.
Il me semble que je suis en forme malgré mon hypothétique surpoids (67 kg environ au moment du départ), car de nouveau, j'ai croisé la route du gars du semi d'il y a 3 mois, et j'ai réussi à lui prendre 400m d'avance alors que l'année dernière, c'était mon retard par rapport à lui.
Certes, ce n'est pas une jauge de forme bien précise puisqu'il est peut-être en méforme, en perte de vitesse (c'est un V2).
Pourtant, j'ai réussi à le déposer après 6 km de course, en emboîtant la foulée d'un gars qui lui-même me passait à ce moment-là. Je n'ai d'ailleurs jamais réussi à le rattraper.
Et puis, ce n'est pas évident sur un cross de prétendre de la qualité d'une performance chronométrique.
D'autant plus si l'organisation s est trompée sur la distance.
Il est en effet impossible que j'ai réalisé 36'05 pour 9250m comme inscrit sur le schéma officiel des parcours.
À mon avis, nous avons couru environ 8500m.
À signaler, que le speaker s'est planté lorsque je suis arrivé, il a annoncé le n°44 alors que je portais le 144.
Pour peu que je sois pointé en abandon sur la feuille de résultat...
Ce serait la petite crotte sur le paquet de gros caca comme disait... je ne sais plus qui !
À signaler : j'ai rétrocédé 2 places au scratch dans les 200 derniers mètres.
J'ai hésité à me bagarrer pour garder ma position entre les accrocher au train où fournir un effort sur le sprint final.
Voir même, laissé faire.
En fait, j'ai été surpris par l'arrivé. Je rageais intérieurement.
J'ai mal apprécié la distance de l'arrivé alors qu'au fond j'avais la niaque qui montait irrésistiblement pour la bagarre finale.



linerunner




retour Charenton le pont

Date: 23/02/2003
Lieux: Charenton le pont
Distance: 15 km
Commentaire: RAS
Chrono: 00:58:48
Classement homme: 102/977 classement général (html)


58'48 alors que je visais plutôt 1h.
58'48, ce n'est ni un score de basket, ni un numéro de carte bleu, mais mon temps en minutes et secondes au 15 km de Charenton le pont.
Lorsque je suis content du résultat d'une course, mon temps résonne dans ma tête durant plusieurs jours parfois.
C'est grave !
Je me souviens parfaitement de ma première course à Villenoy en 1998.
Je regardais les gars à 500m devant moi, au virage du canal de l'Ourcq et je me disais : "Ah, si je pouvais courir aussi vite.
Courir à 15 km/h, ce serait un accomplissement sportif.
Courir à 15km/h et mourir !" (...sportivement)
39'01 au passage des 10km, ca promet un temps correct à st pierre les elbeufs.
Encore une fois je suis rétribué au-delà de mes espoirs par mon entraînement quasi quotidien (5 fois/semaine) depuis mon retour du ski il y a un mois.
J'ai doublé, me suis fait doubler, mais j'ai bien résisté sur la fin et j'ai gagné pas mal de place.
Notamment le petit sprint final où j'ai rogné 4 places au scratch sur 15 mètres.
J'étais à fond aujourd'hui, soit, mais j'ai l'impression bizarre d'avoir moins forcé qu'il y a 2 ans.
C'est certainement la "dureté" de mon entraînement qui me permet de mieux digérer les compèts.



linerunner




retour Saint pierre les elbeufs

Date: 09/03/2003
Lieux: Saint pierre les elbeuf (76)
Distance: 10 km
Commentaire: Beau temps pour courir
Chrono: 00:37:36
Classement homme: 35/277

Un record, ca déchire!


Chouette journée. Malgré ce p.. de tendon droit qui fait mal à l'Achille.
En effet, je boite bien bas ce soir.
Malgré ces 2 kilos de trop que la maison Nestlé (nuts, mars...) entretien durablement autour de mon abdomen.
Malgré ce vent de mer qui souffla parfois avec, parfois contre nous.
Nous, c'était Lionel et Patrick aujourd'hui.
Malgré mes yeux remplit de fièvre et de fatigue ce soir. J'ai même un peu mal à la gorge.

On s'en fout !

Aujourd'hui, c'était une chouette journée !
Un beau soleil brillait.
Pas trop chaud.
Et pourtant, malgré mes progrès, malgré tout ca, je sens que je ne suis pas un vrai coureur.
J'ai une aptitude à me faire mal, mais ce n'est pas ca un coureur.
Ça rebondit avec rythme et une certaine élégance vers un but inscrit dans ces yeux.
Un coureur, ca semble regarder au-delà de la douleur.
Les gars forts en CAP ont ce regard des gens sur de leurs aptitudes.
Force sérénité. Certains discouraient sur la force tranquille, il y a quelques années. La force tranquille n'est pas d'essence politique comme on a voulu nous le faire croire. Elle demeure dans le regard d'un coureur qui vole vers son but. C'est quelque chose le regard d'un compétiteur en plein effort.
Pascal nous a suivis en vélo et nous a filmés durant + de 20 mn.
J'ai pu observer ma course de l'extérieur, et je confirme l'impression spéciale qui dégage de mon style. Si on peut parler de style.
À savoir qu'à pas loin de 16 km/h, je donne l'impression de faire un footing, ma petite ballade dominicale. Quand je me remémore mon état réel de ces moments gravés sur la pellicule, ca fout un peu les boules.
Je suis au maximum merde !
Par contre, sur mon visage, on le lit bien que je me déchire.


Un duo en route


Je suis arrivé juste devant un gars qui a été présenté par le speaker comme sélectionné en équipe de France de duathlon.
Il devait reprendre la compétition et sa spécialité devait être le vélo. Mais bon ca fait toujours plaisir.



linerunner




retour Bussy saint georges

Date: 25/05/2003
Lieux: Bussy saint georges
Distance: 10 km
Commentaire: Temps idéal pour courir
Chrono: 00:38:01
Classement homme: 27/420
classement général

L'envie de mordre?


Re bussy.
Avec les frères, les parents qui j'espère ont passé une bonne matinée, acteurs où/et spectateurs.
Avec une bonne température et un peu de chance vis-à-vis du temps.
Avec une bonne préparation et l'envie "d'y aller".
Sans pression inutile, ni gestion de course bien précises.
Sur mes chaussures de compétition. Légères mais inconfortables à cause d'une mauvaise tenue de la voûte plantaire. J'ai toujours l'impression sur ces godasses que ma cheville va vriller puis imploser sur le premier petit gravillon que ma semelle rencontrera.

L'après course : C'est marrant.
J'étais pessimiste sur l'état de mon tendon droit après cette course ors, c'est à peine si j'y ressens une légère gêne. La petite indisposition physique ce soir, c'est plutôt un mal de crane diffus.

38'01. Mon 4e temps sur cette distance et un déroulement assez étonnant.
Premiers 5 km en 18'03, Grace aux nombreuses descentes, et une seconde moitié de course en 20mn à cause des nombreuses côtes et faux plats à la con qu'il a bien fallu se farcir pour rallier le point d'arrivé. Puisque c'était une boucle.

Le départ : j'ai démarré d'une position stratégique intéressant : juste derrière le boudin gonflable qui délimitait notre piste d'envol. Je suis parvenu à m'extraire immédiatement après le coup de feu et j'ai accéléré pour me retrouver parmi les quinze premiers.
C'était là certainement mon meilleur départ.
Je n'ai absolument pas été gêné ni ralenti en aucune manière. Au contraire.
Autre modification notable par rapport à mes autres 10 km, mon rythme cardiaque a ralenti de 3 pls/mn entre le 6 et le 8 km. J'ai donc ralenti avec l'intention de conserver quelques réserves avant d'attaquer la cote de Guermantes le long du golf.
J'ai fait là une erreur qui m'a bien coûtée 15 à 20 secondes.
Je me suis bien trop réservé et je peux écrire que ces 10 km, je ne l'ai pas couru au maximum de mon potentiel.
En plus, je suis arrivé quasiment en souriant, jusqu'à ce que je remarque le chrono d'arrivé égrener ces satanées secondes contre lesquelles nous nous battons tous.
Je sprint les 15 mètres restant.
Trop tard.
Je ne passerai pas sous la barre symbolique des 38 minutes aujourd'hui!.
Fait ch...
Comme quoi, connaître le terrain n'est pas toujours un avantage.
Patrick a battu son record.
Pascal n'est pas loin derrière moi.
Et surtout, nous faisons un classement parmi les 30 premiers sur 420. Incroyable( 10, 27 et 30).
À mon idée, les coureurs du 77 sont soit moins forts que les gars du neuf-trois.
Ou bien au contraire, il y ici des gens aptes à se lancer des "défis personnel", et qui sans entraînement ni tout le blabla, ont cette capacité de se lancer dans des "aventures". Auxquels cas, chapeaux bas.

C'est mille fois dans l'esprit du sport !



Ca rigole à l'échauffement



linerunner




retour Plessis trevise

Date: 08/06/2003
Lieux: Plessis trevise (94)
Distance: 5.2 km
Commentaire: Chaud et humide
Chrono: 00:19:00
Classement: 4/40

C'a a l'air d'aimer le tartan cette petite meute!


Je suis étalé dans mon living comme le papier-cadeau d'un présent de noël qu'un gamin vient de malmener.
Mal la tête, mal le tendon.
Je gratte avec la plume de mon waterman fétiche cette page de bloc note qui j'espère bleuira en se couvrant de pattes de mouche et de traits rageurs graphés par mon poignet.
Tel est son destin (à la feuille) !
Le plessis trévise le 08.06.03.
19'
5,2 km Quelques chiffres (l'essentiel) pour entamer ce compte rendu.
09/06/03 J'écris ces lignes dans le nouveau parc Gustave Eiffel. En short et sans chaussettes. J'étais inquiet hier de l'évolution de ma tendinite d'Achille.
En effet, d'après mes diverses recherches sur Internet, il s'agirait de ce maux, relativement fréquent chez les coureurs à pied.
Mais aujourd'hui, ca va bien mieux. Je peux poser le talon droit sans trop raidir le genoux.
Je tacherais de bien me soigner les prochaines semaines en suivant les conseils que j'ai pu glaner sur cette magnifique et informative toile numérique.

Le CR :

8h30 hier matin, Moi, Pascal en coureur, Papa en réalisateur spectateur, nous nous inquiétons de la chaleur déjà remarquable à cette heure matinale. Nous enlevons nos dossards. 715 et 716. Je survole un programme des courses disponible sur une table du local des inscriptions et je découvre que la course est à 14h15 et non a 9h30.
En effet, les foulées de Plessis Trévise comptent 7 à 8 courses qui sont dispachées tout le dimanche.
Je n'ai d'ailleurs jamais vu une telle densité d'épreuves de course de fond ainsi réunie. Il s'y disputait même un cani-cross.
Nous sommes donc rentrés à Sevran pour recharger les accus grâce à quelques pastas italiennes gentiment préparées par maman, suivis d'un yaourt vite digéré vers le 10h30.
L'heur approche, et lorsque nous quittons Sevran, le temps est la pluie. Rendu au Plessis, et après quelques foulées, que s'il ne pleut pas ici, l'air est humide et la température reste chaude. Autrement dis, je m'inquiète de la difficulté à venir de gérer un corps qui va vite bouillir et qui va monter dans les tours plus haut que prévus.
Pas bon du tout pour moi qui ai une dérive cardiaque importante et une réactivité (négative) supérieure dans ces conditions.
Ça n'a pas loupé.
Et lorsque l'animateur a lâché les 40 concurrents de ce sympathique 5 km( les autre courses, c'étaient un 10 un 15 km. Et oui, 5-10-15 km le même jours) après un compte à rebours que les 100 où 200 spectateurs du stade ont entonnés avec bonhomie, mon cardio et allègrement arrivé à 175 pls/mn à la fin du tour et demi sur la piste du stade.
Un tour de piste. C'est génial !
Je pars vite et parviens à me placer en cinquième position malgré le fait que je me farcisse l'extérieur des couloirs pour parvenir à doubler ceux dont j'estimais pouvoir accrocher la foulée, mais qui ont eut ... eux, l'intelligence de conserver la corde et donc le chemin le plus court.
Les 1500 m sont atteints et peu à peu les positions se stabilisent.
Je me retrouve alors à côté d'un jeune gars (peut être un espoir), grand et maigre avec qui nous jouons de l'accordéon jusqu'au 3000m pour la troisième place.
J'ai, hélas, cédé peu à peu mon cardio calé entre 180 pls/mn et plus.
Je sens que je ne peux pas suivre.
Plutôt que d'exploser alors que je suis content de ma première partie de course, je décide de conserver cette quatrième place, mais je m'inquiète.
J'ai la sensation de ralentir énormément, et je n'ose pas me retourner pour situer mes poursuivants. De toute façon, dans le fond, je pensais comme d'habitude, à savoir: "Donne au mieux, donne tout et advienne que pourra". Il est advenu que j'ai conservé cette quatrième place avec un marge d'environ 4 secondes, mais également que je n'étais qu'à 36 secondes du vainqueur puisqu'il finit en 18'16".
J'ai sprinté pour parvenir à descendre sous les 19', mais comme ma dernière compétition, à bussy, j'ai épié trop tard le chrono et je n'ai pus grignoter cette seconde symbolique qui m'aurait permit d'être dans la même minute que les 3 gars qui font le podium.


Pleine piste comme on dis!

Je suis d'ailleurs un peu déçu par ce temps final. Je pensais réaliser 18'30 hier avant le départ. Je me surestimais donc.
Allez. Ça va.
Tu vas pas pleurer.
C'est ton meilleur scratch et tu es en vacance pour une semaine.
C'est y pas beau tout ca ?
Pascal arrive en 20'14. Épuisé par une nuit agitée car les voisins ont fait la fiesta jusqu'à 3 heures du mat. De plus, une rage de dents le taraude depuis quelques jours.
Il m'a avoué avoir eu la tentation d'abandonner dès les premiers 500met de n'avoir jamais put accélérer malgré un rythme cardiaque de 162 pls correspondant à sa fréquence moyenne sur marathon. Dans le coma, le frangin hier.
Ce n'est pas grave! Ce n'est que partie remise, puisque l'envie est revenue, la progression reprendra.
Patrick aurait certainement gagné cette course.
Les deux frangins ont le projet de courir le marathon d'Orléans cet automne.
Je n'en serais pas !
Je n'ai toujours pas digéré, psychologiquement, le marathon de Barcelone.
Ainsi que les entraînements qui précèdent la préparation d'une telle épreuve.
Ah oui, petit aparté sympathique :
J'ai conçu trois tee-shirt à l'effigie du logo de mon site Internet (un peu modernisé avec photoshop ) et nous avons donc couru pascal et moi avec le même maillot et le même short.
Comme un club. Il y en aura un pour Patrick. Peut-être qu'un jour nous courrons tous les trois avec le même "uniforme". Ce serait marrant !

"Joli petit logo qui n'a hélas pas résisté à l'essorage d'après course"

  Bravo aux organisateurs de ces foulées.
Outre la chouette ambiance, il y avait un nombre impressionnant d'aiguilleurs.
C'est vrai qu'il y avait aussi beaucoup de carrefours qui tissaient notre parcours. Tous ces bénévoles étaient encore attentifs malgré 5 ou 6 heures de présence à leurs postes.
Il faudra que nous courrions les 15 km la prochaine fois avec les frangins puisqu'il se fait en 3 boucles, en passant 3 fois sur le stade.
C'est quand même + intéressant pour les spectateurs.
Ça doit être ch ...une course d'une boucle pour les spectateurs qui ne voient leur "poulain" qu'au départ et à l'arrivée. En tout cas, moi, ca m'emmerde...
C'est autrement + motivant pour eux, de suivre l'évolution de la course et les exploits de leurs favoris.
J'avais envie d'écrire aujourd'hui.
Il faudra que je rédige mes CR dans le parc dorénavant.





linerunner




retour Sablonnieres

Date: 20/07/2003
Lieux: Sablonnieres (77)
Distance: 10 km (cross)
Commentaire: Cote+canicule
Chrono: 00:41:02
Classement: 28/108


D'accord, c'est du revisiter.
Sablonnières, je l'ai déjà courus en 1998.
Mais j'avais l'envie de fêter ma petite semaine en vacance en la débutant avec une course pas trop loin et sans objectifs ancrés.
Bien, bien.
Finalement c'était intéressant.
Réveil 8h.
En tant qu'anxieux chronique, j'ai toujours la crainte de ne pas trouver ma route, et je suis arrivé sur place 1h30 avant le départ, soit une bonne heure de rab par rapport à un timing idéal.
Une heure à me faire ch.. puisque je n'aime pas les échauffements prolongés et que mon naturel réservé restreint ma sociabilité (où ma capacité à blablater sur des conneries! c'est selon).
Heureusement, il y avait des courses de gamins.

J'ai parfaitement reconnu l'endroit et le tour d'échauffement juste avant le départ a fini de me remémorer les subtilités du parcours.
5 boucles de 2km donc.
Le pieds pour les spectateurs!
Dans la boucle, une côte pleine de dangereux cailloux qui ne demandaient qu'à se dérober sous nos talons.
Satanée côte que nous gravissons les yeux rivés au sol. Je m'entends penser : plus que 3 fois, plus que 2 fois, merde. Encore une fois.
Nous sommes partis à 10h45 et la chaleur n'a fait qu'augmenter jusqu'à 11h30. Les quelques nuages zébrant le ciel semblaient prendre un malin plaisir à "contourner" le soleil. Satané cumulo-nimbus !
J'ai rapidement emboîté le pas d'un colosse.
Un boxeur ou un body builder je pense, avec des épaules comme ac et les biscotos qui vont avec. Ce gabarit m'a incité à penser qu'il allait vite exploser le gaillard. J'allais le griller vite fait. Là il est en surrégime le gars. Encore un débutant qui s'affole au départ et qui va vite se calmer.
Macache !
Ce gars, c'était un Massey Fergusson.
Un tracteur qui bouffait les côtes comme je n'avais jamais vus faire.
Même si je suis faiblard lorsqu'une côte me présente un pourcentage supérieur à 4 %, je commence à avoir des points de repère, et dans le barème des comparaisons "qualité de grimpeur", il était tout en haut le boxeur.
Heureusement, lorsque l'on monte, on finit par redescendre. Et là, c'est mon domaine.
Nous avons donc alternativement mené le train jusqu'au 7e km. Lui jouant sur sa puissance lors des montées et moi sur ma souplesse lors des descentes.
Qui a gagné ?
Un peu avant d'attaquer la côte pour la quatrième fois, je l'ai vus à mes côtés et j'ai alors compris que c'était cuit pour moi. Enfin ! dans le rayon des excuses possible, je dirai ; je n'avais pas la niaque que l'on possède lorsqu'une compétition est une course objectif.
J'avais l'intention de travailler mon point faible aujourd'hui (les côtes).
Et j'ai taché d'en conserver un peu sous la semelle. J'étais presque à fond quand même. On s'est croisé après la course et je lui ai confirmé.
" Putain, tu es un sacré grimpeur toi" .
"Bravo" .
Vers le 8 ème kilomètres, un concurrent venu de l'arrière m'a passé... dans la côte évidemment, Là c'était trop. Ça dépassait ma limite de tolérance.
J'ai vite réagi et sitôt la côte trépassée pour la dernière fois, j'ai enclenché la turbo yoyo.
C'est une arme secrète fonctionnant dans certains cas extrêmes et éphémères.
Petite poussée d'adrénaline que l'arrivée imminente exalte souvent.
Petite déchirure de l'encéphale, indispensable au bien-être d'après course.
Ça fait scratch dans la tête, vroum dans les jambes et l'on mate son cardio qui s'envole joyeusement jusqu'où la volonté du moment peut le mener.
J'ai entendu ses pas derrière moi, tenter de suivre quelques instants encore, puis plus rien.
J'ai même faillis rattraper super tracteur.
La turbo yoyo, c'est vraiment une machine sympa. Je penses que tant qu'elle fonctionnera, l'envie de courir et de progresser m'habiterons.
Une fois la course terminée, j'ai attendu pendant 1h30 les résultats.
C'est la première fois que je fais ca car j'ai peur de ne pas avoir les résultats sur le net.
J'en ai profité pour ingurgiter une sangria fraîche et délicieuse proposée lors du pot. Ça c'est de la diététique d'après course. Ce petit verre m'a d'ailleurs fait tourner la tête. L'alcool et moi c'est vraiment pas copain copain. L'avantage d'être ainsi, c'est qu'on peut se saouler pour pas cher :-)
à propos, il ya eut un problème à la table de marque au niveau du classement. Il semble qu'au moins une concurrente ai stoppée à son avant dernier tour, mais qu'elle ai été classée 4e de la course Le classement général est donc foireux, mais les temps sont OK.
De toute façon, au niveau où j'en suis, à 2 ou 3 places près, je m'en fous. Dommage quand même pour ceux qui jouaient les podiums. De retour ver la voiture, j'ai croisé le gars que j'ai devancé au final. Il m'a félicité pour mon finish et nous avons discuté 2 minutes de nos impressions sur cette course.
Au final, je retiens que je manque de puissance dans les jambes.
Je suis de + en + persuadé que je peut encore progresser si je parviens à persévérer un peu avec la musculation.
Le problème c'est de s'auto motiver, car la muscu, ca me fait pas marrer.
41'02 officiel. C'est pas mal par rapport au 46'13 de 1998.
J'étais partis avec l'idée de réaliser dans les 42'. Paris réussit.
Merci à l'organisation d'avoir multipliés les points de ravitaillements.
Par les temps qui cours :-) 30° à l'ombre, c'était super pour les coureurs.
J'ai inondé mon visage à 6 où 7 reprises.

Appendum du 21/07
Au fait.
Aujourd'hui, lendemain de l'effort, je ne ressens plus de douleurs aux tendons. Aurai je bien géré leurs rétablissements?



linerunner




retour Torcy

Date: 02/08/2003
Lieux: Torcy (77)
Distance: 10 km
Commentaire:canicule+petites côtes
Chrono: 00:38:38
Classement: 63/380
classement général


50 km de vtt dans les bois de ferrières.
Nous roulâmes avec Patrick, Pascal, pour découvrir la seine et marne sous son aspect champêtre grace aux 2 roues. Avec aussi le ferme espoir de dégourdir nos guiboles, d'en nettoyer l'excès de lourdeur infuse par 8 à 9 000 foulées prestement exécutées à la vitesse moyenne de 15.5 km/h pour ma part.
C'était hier, à Torcy.
Comme en 98 mon gars.
De nombreux coureurs ont abandonnés, et ce dès le second kilomètre. Ils avaient tous, certainement des prétentions chronométrique, et la canicule, c'est vite chargée de les rappeler à plus d'humilité sportive.
Allez les gars.
C'est pas grave!
La qualif pour les championnats, ce sera pour la prochaine course.

Ai je écrit canicule? Et je le réécrit, parce qu'il faut insister sur les faits marquants.
CANICULE donc!
Mais je l'ai surtout sentie.
J'ai débuté la course dans un sauna, et je l'ai finie dans un brasier.
Patrick m'a de nouveau accompagné dans l'effort. Il a l'air bien en forme et j'espère que cette course entraînement, lui sera profitable.
Il semble que cette petite compétition ai ravivée la motivation de Pascal pour l'entraînement. RDV à Montereau en Octobre, et il va lui falloir perdre quelques lanières de lard autour de la ceinture.

J'aime bien les arrivées dans les stades. Les dernières foulées sur la piste d'athlétisme, c'est quelque chose de spécial. Et comme d'habitude, alors que j'annonçais à Patrick que j'allais exploser physiquement (et c'était le cas), c'est ma tête qui a implosée dans la seconde suivante à l'orée de la piste synthétique.
C'est comme si j'avais gommée la douleur pour ne conserver que que l'envie de d'accélérer.
Profiter de la piste pour retrouver les sensations aériennes et magiques que l'accélération procure.
J'ai donc sprinté pour reprendre 4 places au classement général dans les derniers 100 mètres, et mon rythme cardiaque s'est affolé pour taper jusqu'à 189 pulsations par minute quelques secondes après avoir dépassée la fameuse ligne blanche, symbole de réussite pour quiconque la franchira ce jours.
Nous avons accompagné pascal jusqu'à cette ligne libératrice pour ses 300 derniers mètres puis nous nous sommes tous les trois retrouvés sur la pelouse du terrain de foot à l'ombre des tribunes, à suer à grosses gouttes après nous être hydratés et sommairement restaurés. La sueur glissait sur mes yeux irritant mes paupières, et comme je n'avais plus un poil de sec pour éponger cette inondation saline, j'ai posé mon visage sur la pelouse fraîche et souple où de nombreux coureurs s'étiraient et reprenaient doucement leurs esprits.

A l'issue d'une compétition difficile, il faut du temps pour se recadrer tranquillement. Penser à autre chose qu'à la course. Au futur. A l'issu du marathon de Barcelone, ce recadrage m'a prit des jours.
J'aime les sensations d'après course.
Par rapport à mon niveau, la compétition n'a bien sur pas les même finalités que pour les champions. En tout cas:
J'aimes ce sentiment similaire au "devoir accomplit" après l'effort.
J'aimes d'avoir jauger à 15 secondes près de mon niveau de forme actuel, et mon gain de temps possible par rapport à 1998.
J'aimes cette certitude que mon corps surchauffé expurge toxines et infections.
J'aimes cette conviction d'être plus fort tant physiquement que psychologiquement qu'avant la course.
Ca fait 6 années que je cours, et je suis heureux de relire ce que je viens d'écrire. Peut être est ce ainsi parce que je n'abuse pas de compétition?

Pour en revenir au CR:
Je n'ai pas de douleurs aux tendons.
Sur un parcours plat et débarrassé de la canicule, mon record sur 10 bornes n'était pas inaccessible aujourd'hui.
A défaut, j'ai gagné un beau tie shirt vert.

tie shirt
L'ai y pas beau le tie shirt



linerunner




retour Bois d'arcy (78)

Date: 14/09/2003
Lieux: Bois d'arcy(78)
Distance: 8 km
Commentaire: roulant
Chrono: 00:28:44
Classement: 11/103


Levé 7h30 pour un BANG prévu à 9h45.
Je suis partis serein comme rarement et j'ai trouvé rapidement mon chemin sans le soutien d'aucune carte routière jusqu'à Bois d'Arcy. C'est à coté de Versailles.
Magnifique temps pour une cavalcade.
Soleil et fraîcheur pèle mêle.
Si si, c'est possible!
En partie, cela explique d'ailleurs la quantité importante de coureurs présents ici pour cette course de rentrée. Et oui, c'est fini les vacances!
J'imaginais la compétition d'aujourd'hui comme une préparation avant Montereau dans 2 semaine, qui demeure mon objectif de l'année, à savoir, y battre de nouveau mon record du 10 km.
Et pourquoi pas passer sous la barre qualificative au championnats de France, pour les vétérans, des 37' sur cette distance, préférée des coureurs sur route.
La canicule qui a marquée la France jusqu'au 15 août et pour longtemps les mémoires m'a imposée un arrêt de l'entraînement durant 8 jours.
Ces jours de repos plus où moins forcés ont été comme autant de coups de pompes à vélo dans une chambre à air négligée et devenue flasque avec le temps. Autrement dis: ils ont décuplés ma motivation.
Mi Août, je me suis donc lancé ce pari de courir tous les jours pour découvrir où se situaient actuellement mes limites et pour développer au mieux, mes capacités physiques et aérobies avant Montereau. Bref, titiller le surentraînement.
J'ai tenu 20 jours d'affilés.
3 semaines entre 70 et 80 kilomètres de course à pieds, sans compter quelques courtes séances de muscu, d'électrostimulation et d'étirements.
Je n'ai guère structuré mon entraînement.
J'en ai conservé toutefois les bases fondamentales. Des séances qualitatives de type fartlek donc, mais aussi du foncier. Je me suis tout de même épargné les sorties longues. 20 Jours donc, pour stopper cette série Dimanche dernier à cause d'une douleur de type tendineux en haut du tendon d'Achille gauche, sur la face interne du mollet.
Saloperies de tendinites à répétitions cette année. Qui semblent migrées d'un pieds à l'autre et qui handicapent mes préparations.
Heureusement, c'est douloureux au repos, mais ca s'estompe au fil des kilomètres. Malgré tout, il fallut freiner par crainte de l'aggravation du mal.

Append um du 18/09/2003

J'ai multipliées les séances d'étirements.
Rectifié l'entraînement pour y incorporer un peu de VTT, et utilisé une pommade anti-inflammatoire très connue: du Voltarène.
J'ai massé tous les soirs et profondément (aïe, aïe, aïe) durant 5 minutes mon tendon douloureux. Le résultat est magique. Je n'ai ressenti aucune gêne, ni pendant, ni après la course. Mes tendinites sont heureusement superficielles et les symptômes de mes réticences à pratiquer des éducatifs de type ÉTIREMENTS.
Erreur qu'il faudrait rectifier donc! C'est facile à écrire, mais les étirement, ca me fait ch...presque autant que la musculation.

Le CR:

...Pan!...
Un peu + de 800 coureurs dont 700 courageux qui parcourront 21.1 km.
Personnellement, je me contenterais des 8 kilomètres du prologue.
Un départ pour 2 course, c'est original et instructif!Cela m'a permis de courir à côté de gars qui "planent" sur semi marathon à la vitesse moyenne de 16.5 km/h. Nos chemins se sont séparés vers le 6 ème km, off course. J'ai passée la pancarte signalant le 5 ème kilomètres en 18'09 lorsque j'ai commencé à faiblir. Comme toujours, j'éprouves une baisse de régime au 2/3 des parcours.
La détresse respiratoire, marque irrémédiablement le début de mes difficultés à maintenir la cadence. -Un jours, ca passera-
Un collègue en a profité pour me dépasser et m'a encouragé:
"accélère ta respiration" m'a t'il conseillé.
Puis quelques encouragements ont suivis dont mon cerveau en apnée à ce moment là, a gommé la teneur aujourd'hui. Au début, je pensais qu'il faisait le semi.

Moi:
"courage, moi je ne fais que le 8 km"
Lui:
"Mais moi aussi!"
Yoyo où l'art du décalé. A ma décharge, je n'ai pas tout compris immédiatement.
L'essentiel dans ce petit échange, c'est le fait que ce gars en plein effort et alors que nous courions pour une position correcte au classement général, donc un peu en concurrence, et bien ce gars m'a encouragé et a essayé de m'aider. Lucidité et abnégation malgré l'effort.
Personnellement, je ne fait pas partie de ceux qu'un encouragement va booster.
Après tout, je m'entraîne seul depuis 6 ans, sans en démordre, où rarement.
Je sais gérer mes efforts à l'entraînement comme en compétition sans qu'une données extérieure ne parvienne à m'influencer durablement.
L'intention de ce gars était super, et si ca ne m'a servis à rien pour la course, c'est important pour l'après course.
Bravo et merci à toi copain d'un moment.
Parfois on rencontre des OVNIs de sportivité dans la galaxie de la course à pieds.
L'arrivée franchie, j'ai rejoins le buffet pour m'accaparer d'un gobelet d'eau, d'une tranche de pain d'épice puis d'un quartier d'orange pour éviter l'hypoglycémie réactionnelle d'après course comme ils disent dans les bouquins qui savent!
Tout en me restaurant, je m'interrogeais sur mon chrono.28'44. C'était impossible!
J'ai notablement ralentis lors des 2 derniers kilomètres et d'après mon polar, je les auraient bouclés en6'35".
Il sont gentils les organisateurs. Un tel chrono final me flatterait.
Hélas, la distance annoncée est erronée d'au moins 200 mètres.7800 m au lieu de 8000m.
Dommage!
Je ne connaîtrais pas ma vitesse moyenne sur le dernier tiers de course.
Alors que c'était là, l'uns des centres d'intérêts de cette compétition.

Append um du 23/09/03.

Cool l'après course lorsque je me suis rendu compte de l'absence de douleurs aux tendons.
On verra si ce sera aussi cool après Montereau.
J'espère que cette petite pression psychologique que je m'infliges ne va pas me paralyser le jours J.



linerunner




retour Montereau(77)

Date: 05/10/2003
Lieux: Montereau feult au yonne (77)
Distance: 10 km
Commentaire: roulant
Chrono: 00:37:00
Classement: 95/427
classement général


Elles sont où mes deux secondes?
Voilà!
J'ai bouclé aujourd'hui les 10 kilomètres les plus préparés de ma carrierette sportivette.
Et ce soir, avec pascal, nous sommes satisfait de nos résultats respectifs.
Perso, j'améliores mon temps de l'année dernière de 48 secondes.
Je pulvérises mon record sur la distance de 38 secondes.
Je finis pile sur mon objectif maximum avoué, CAD (c'est à dire): 37 minutes.
Ces fameuses 37 unités qui correspondent au temps limite de qualification pour les 10 kilomètres des championnats de France vétérans (+ de 40 ans).
37'00" : C'est y pas beau, aisé à retenir.
Et pourtant...

Acte 1: le départ (ah bon?).

Organisé comme à Barcelone. Bien l'idée du sas par temps objectif. Les 10 premiers mètres à partir du boudin de départ sont réservés aux coureurs en moins de 35 minutes. Les 15 mètres suivant, à ceux qui espèrent courir la distance entre 35' et 39', ma place et celle du frangin, puis suivent les 39'-45'etc... etc..
Cet étalonnage fut efficace puisque le départ s'est superbement bien passé.
Pascal a tout de même repéré un tricheur à moins que ce ne soit un idiot qui n'avait rien comprit.
Dans le sas, j'ai croisé un client(c'était pas lui le faux départ) qui vient parfois au magasin et qui m'a serré la main sans que je le remette sur l'instant. C'était un bon en tout cas puisqu'il finit pas loin derrière moi et qu'il m'expliqua reprendre la compétition aujourd'hui après un arrêt de 4 années.
Il devait être très fort il y a 4 ans. La cinquantaine et faire son temps final...Chapeau!
Voilà un autre doué, bien + fort que moi d'ici peu.
On blablatera au magasin de notre passion commune. De notre sas, nous avons pus observer la petite colonie kenyane qui s'échauffait entre elle et qui ramassera la mise en dotation pécuniaire après 29'10" pour le premier.
Mais çà. C'est un autre ...planète.

Le CR:
Pour nous, les faires valoir des champions, nos craintes de courir sur un sol glissant s'évanouiront au fil des décamètres.
Nous avons eu du bol!
Le soleil et le vent ont asséchés le goudron en peu de temps. Je n'affirmerais pas sous nos semelles, mais presque.
Il faisait pourtant relativement frais. Un météo quasi idéale à mon avis.
Seul un léger vent freinait parfois notre élan lorsqu'un virage nous plaçait face à lui.
Dans cette situation, je l'ai souvent joué fine et je collait aux basques de petits groupes que ma progression où régression momentanée me faisait intégrer et qui me permettaient de me protéger des ardeurs d'Eole.
J'ai fait ma part en me portant en tête de l'uns de ces groupes avides de running pendant quelques centaines de mètres. Se camouflait du vent qui voulait. Qui pouvait.

A un moment, nous nous sommes retrouvés entre 2 groupes avec un gars de l'AS francophone.
Il m'a dis:
"allez, on les rattrapent! "
.J'ai répondu:"Ok, on va le faire. allez"
J'estimes à 50 mètres la distance à combler pour recoller au groupe qui nous précédait.
J'ai pris la tête pour le premier relais et j'ai placé une accélération motivée par une montée d'adrénaline qui a fait hoqueter mon poto du moment.
"Doucement, doucement" qu'il a dis et que j'ai traduit par "On va les reprendre progressivement en se relayant équitablement"
. C'était beau! Ca sentait bon l'équipée sauvage, la remontée d'un duo infernal.
J'ai joué le jeu durant environ 1 km, lorsque je me suis aperçu que l'écart ne diminuait pas, et qu'à chaque tentatives d'améliorer la fréquence où bien l'amplitude de ma foulée, mon collègue ne suivait pas.
J'ai alors ralentis pour lui laisser mener la poursuite.
Après tout, c'était peur être ce genre de personnalité qui a besoin de mener pour pulsée. J'ai vite comprit qu'en fait, il calait le collègue.
Dommage.
J'ai distillée au gré du vent quelques secondes dans l'histoire, et l'hypothétique équipée sauvage s'est transformée en eau de boudin comme dirait l'autre.
J'ai poussé un peu sur mes appuis et j'ai rejoins seul, en 2 où 3 minute, les 6-8 coureurs qui constituaient notre objectif.
Ce petit groupe s'est vite disloqué et je me suis fait doubler par une kenyane.
J'ai accroché sa foulée jusqu'au 9 ème kilomètres où j'ai libérée toute ma motivation survivante.
J'ai parcourus ce dernier 1000 m dans une accélération progressive qui s'est achevée à environ 20 kilomètres/heure sur la ligne et après avoir conquis 8 à 10 places au classement général.
3'32 avec vent de face: c'est le chrono de cet ultime 1000m. Personne n'a cherché à contrer et je devance l'africaine de 13 secondes.
Très belle fin de course, et bonheur contenu lorsque je franchis la ligne en 36'58" sur le chrono officiel de la course. Pascal ne tarde pas. 37'50.
Heureux lui aussi des progrès qu'ils réalisent ces temps ci.
Contenu mon bonheur car je m'attendais à réaliser une "performance" de cet acabit aujourd'hui. Bonheur évidement car j'ai réalisé mon potentiel, ce qui n'est jamais évident.
Après tout, je me suis entraîné sans discontinué depuis le 15 août et la fin de la canicule
36'58 donc, qui se sont transformées en
36'59 lors de l'impression des résultats et de leurs placardages au gymnase, pour finir en:
37'00 sur le classement officiel disponible sur Internet et le site du club organisant la course.
Deux secondes. C'est tout dans ce cas là.
Ces deux secondes, je me suis déchiré pour les arraché a cette salo... de chrono.
J'ai pu l'épier de loin puisque l'arrivée clôturait une ligne droite d'environ 800 mètres.
J'ai une réclamation messieurs les organisateurs.

RENDEZ MOI MES DEUX SECONDES!


C'est un scandale!
Elles m'appartiennent au même titre que le super sweet polaire que vous nous avez gratifié comme petit cadeau aux courageux qui finirent votre épreuve.
Original et utile le sweet polaire.
D'accord, merci pour ca.
Mais je préférerais qu'on l'échange contre deux secondes officielles.
Non?
Bon!
Puisque c'est comme ca, je vais m'entraîné un peu mieux pour qu'a mon prochain 10 bornes trépasse nettement la barre de 37'. On évitera ainsi tout genre de malentendu, d'incompréhension,sources de petites déceptions d'après course.
Allez, c'était très bien organisé quand même votre 1 er championnat d'ile de France du 10km.
A l'année prochaine.
Certainement.
Si Dieux le veut !(dixit un collègue).
Les running que Patrick m'a prêtées et que j'ai testées hier, sur un 1000m sont d'un confort évident.
Rapport maintien/légèreté/amorti très équilibré pour ces pumas finisher. Bonnes grolles quoi!Et à propos du 1000m d'hier: je l'ai parcouru en 3'07.
Pascal m'a fait la remarque, que c'était un peu trop rapide la veille d'une compétition, mais bon, ca prouvait l'envie d'y aller, quitte à griller quelques cellules musculaires un peu prématurément, j'ai au moins entretenues quelques synapses placés dans l'hémisphère cérébral qui a la niaque.


Plus beaucoup de cheveux. Encore beaucoup d'envi



linerunner



retour Tremblay en France(93)

Date: 26/10/2003
Lieux: Tremblay en france (93)
Distance: 5 km
Commentaire: frais et roulant
Chrono: 00:17:46
Classement: 10/47

Classement général .pdf


Moi:
Lourd:67.4 kg hier soir, après ingestion d'une plâtrée de pâtes mémorables.
On a finit un paquet avec le frangin.
66 kg ce matin.
Une préparation handicapée par un relâchement important la semaine dernière:
inaptitude à m'entraîner lundi et mardi.
Fatigue!
Surentraînement!
Motivation erratique.
Pic de forme dépassé?
Psychologiquement inapte à un record.
Subjectivement puisqu'en fait, j'ai courus plus rapidement que jamais sur 5 kilomètres.
C'est l'heure de la récolte.
Les fruits de l'entraînement intensif de l'été. Et cela malgré tout.

Eux:
Une cinquantaine de concurrents dont Pascal qui a faim de progrès, et de compétitions (à outrance à mon avis, mais à chacun son approche du truc).
Aussi, un groupe de 7-8 jeunes cadet, espoirs du cs Meaux dont la plupart finiront devant moi et qui déconnaient allègrement avant la course.
C'était une bande de copains dans se que le terme peu avoir de positif.
Le vainqueur sera l'un des gamins de cette équipe d'ailleurs.
En 16'46. Un cadet que pascal a entendu résumer son dernier kilo en 2'40. Ca apprend l'humilité.
Des jeunes donc, des vieux, des femmes, des hommes licenciés où non mais tous suffisamment courageux pour affronter les températures matinales d'un automne frais.
Ce matin, ,nous pensions même devoir courir sous une pluie drue, qui s'est calmée dès que nous nous sommes garés.
Mais bien sur que c'est une coïncidence.



Petit trucage photoshop. Pour le fun comme d'ab

Le CR:

Nous rallions le starter que nous découvrons loin du stade.
D'ailleurs après l'arrivée, 2 coureurs me raconterons leur mésaventure.
Ils sont partis avec 200m de retard au coup de pistolet, surpris (+ que nous) par l'emplacement de ce départ(improbable et mal indiqué).
Enfin! Il eu lieu.
Premier kilo en 3'25 pour mézig.
En essayant de raisonner mes foulées.
J'ai la sensation d'avoir des enjambées massives mais fréquentes.
Mon cardio ne monte guère. Le froid sans doute.
Du reste, je les oublient rapidement et l'un et l'autre.
5 kilomètres au feeling.
Longtemps, j'ai en ligne de mire le groupe de tête, mais j'abdique très vite quant à le rejoindre.
Je n'en suis pas là. Si j'en suis un jour là?
Vers le troisième kilomètres, un quinquagénaire grisonnant profite d'un rythme défaillant pour me dépasser en puissance. Imparablement.
Par contre, 500m + loin, je remarque ma remontée sur l'uns des jeunes ex meneurs des troupes et qui payait maintenant de s'être un peu surestimé au démarrage.
Je le passe à 800 m de l'arrivée en appuyant pour tenter de casser une éventuelle volonté de me contré. Il accrochera quand même100 où 200 mètres.
Je finis en accélérant constamment et en marquant un excellent 3'31 pour le dernier kilomètre et surtout en stoppant mon polar sur 17'46.
NOUVEAU RECORD.
Au scratch: 10 ème sur 47 arrivants et second senior homme.
A un moment, nos avons traversés un pont au dessus du canal de l'Ourcq. Toujours aussi magnifique l'automne à cet endroit.
Ca m'a fait quelque chose de retrouver ce lieu qui a vus naître mon intérêt pour la course à pied et qui fut le support de ma progression.
J'ai toujours eu de bol de trouver des parcours d'entraînement de qualité.
Parfois, dans de telles conditions, on ne sort courir rien que pour le bonheur des yeux.
Et l'on progresse.

Après la course:

On retournes à la voiture boire un coup et enfiler un tee-shirt sec.
J'en ressort pour assister au départ du 10 km et je suis les derniers concurrents de cette course pour un retour au calme en douceur.
Je retrouves Pascal au croisement suivant et nous poursuivons de concert notre ballade de récup tout en discutant.
Au fil des minutes, après 3 kilomètres environ, je me sens bien et je lances l'idée:
"et si on faisait les 10 kilomètres jusqu'au bout. Chiches?".
Et on l'a fait. En suivant les derniers à la vitesse de5'20 au kilo. Finish en 56' après avoir accéléré au 8 ème kilomètres. Voilà!
Notre matinée sportive qui supposait un 5 kilomètres, c'est soldée par un total de 19 kilomètres si l'on y ajoute nos 4 kilomètres d'échauffement avant le 5.
4+5+10=19
Que du bonheur à chaque mètres, et comme à chaque fois,de bons moments et des flashes que ma mémoire saura conserver.
De retour à la maison, je jettes toutes mes fringues dégoulinantes et puantes dans la machine à laver, et lorsque je les récupèrent, je remarques un tas de bouloches au milieu du paquet de vêtement. J'ai oublié de retirer mon dossard avant l'enfournement dans le tambour. A priori, le papier c'a n'aime pas l'essorage 800 tours minutes.
Dommage.
J'aurais aimé conserver ce dossard.
L'après midi, après une bonne paella aux fruits de mer, je me suis assoupi pour une sieste de 2 heures trente. Dans le style coma d'après course.
C'est une fatigue particulière que celle résultant d'un effort intense.


Un basque et un bucheron? Non.
2 coureurs après l'effort!



linerunner



retour Orléans

Date: 16/11/2003
Lieux: Orléans
Distance: 10 km
Commentaire: Pluie
Chrono: 00:38:59
Classement: 147/1003

Classement général .excel


9 Heures 45.
Dans le TGV à Lyon Perrache.
Je viens de passer deux journées bien remplies et très inattendues.
Hier, à Orléans.

Sous une pluie froide et inquiétante, Patrick, papa et moi, nous avons retrouvé, comme prévu, Pascal sur le parvis de la cathédrale.
Tous prêt à en découdre, comme d'habitude.
Pascal au départ de son 3e 42.195 km. Patrick qui inaugurera la distance.
Voilà qui finira la saison de manière mémorable.
Comme prévu j'ai couru mes 10 kilomètres et j'ai en partie assisté au marathon des frangins. Je suis parti sans aucun objectif fermement affirmé. Au feeling.
De toute façon, je me suis pesé hier soir et la sanction est tombée:69 KG dont au moins trois de lardon. Jamais depuis que j'ai arrêté la clope, je n'avais atteint un tel poids.
C'est la fin de saison.
Ca se remarque.
Et pourtant, lorsque j'annonce mon poids, cela surprend les gens.
Mon apparence générale est trompeuse. Je suis ce que l'on nomme un faux maigre.

Nous étions environ 1000 coureurs, et si je suis parti dans le premier tiers, il n'empêche que j'ai piétiné le pavé pendant environ 1 bonne trentaine de secondes.
Les cinq premiers kilomètres, je me suis amusé à courir en fractionner.
C'est-à-dire que je lançais parfois des sprints pour rallier un groupe que j'avais en point de mire. La course s'est poursuivie sous une pluie parfois assez conséquente.
Je pensais souvent aux frangins et à ce qu'il devait endurer sur le marathon.
À partir du septième kilomètre, j'ai trouvé une bonne occasion pour rendre cette course utile.
J'ai décidé d'aider une concurrente de sorte de la protéger des quelques bourrasques qui soufflaient relativement fortement notamment au passage des ponts au-dessus de la Loire.
Je me suis donc placé de manière à ce qu'elle puisse profiter d'une protection toute relative étant donné mon gabarit. En fait le plus difficile et j'espère que j'y suis arrivé, ce fut qu'elle ne remarqua par que cette aide était volontaire.
Sans doute a-t-elle pensé que je refusais de me faire doubler par une femme, et que je faisais partie de ces blaireaux qui se déchirent à la limite de leur capacité plutôt que de céder une place au classement à une femme.
J'ai soutenu cet effort durant environ trois kilomètres, mais lorsque j'ai aperçu le boudin d'arriver, je n'ai pas pu résister, et j'ai poussé sur mes orteils comme rarement à une arrivée. Normal, j'étais frais.

Je me suis changé. Et armée du caméscope j'ai attendu impatiemment l'arrivée des frères. Patrick déboule le premier, environ 60e au classement général sur ces 706 arrivants.
Et lorsque je m'approche de lui dans la zone d'arriver marathonien, je suis stupéfait par cette relative fraîcheur. Je n'en reviens pas, il semble lucide et physiquement encore aptes.
Pascal arrive environ 15 minutes après lui et l'impression est tout à fait différente.
Il est épuisé. On voit bien qu'il a fini au courage, que sa préparation et il l'avouera lui-même était limité. Nous décidons de rentrer à Bussy pour nous restaurer.
Pascal et papa dans la Clio, moi et Patrick dans la Mégane.
Alors que j'avais quitté mon stationnement, nous voyons papa arrivé en courant pour récupérer les clefs de la Clio qui se trouvait dans la sacoche du caméscope.
À trente secondes prêt nous nous retrouvions dans une sacrée galère.
Moi et Patrick à Bussy. Pascal et papa a Orléans sens clefs, avec toutes les affaires de rechange enfermé dans la voiture.



linerunner
Le meilleur est à venir!
Enfin...quand mes ampoules auront fondu
et je suis très sensible des pieds.
retour